Les unités de la sûreté et de la garde nationale accompagnées des unités de l'armée nationale ont déclaré la guerre aux sujets impliqués dans les actes de violence enregistrés la semaine dernière au gouvernorat de Jendouba, Sousse et du Grand Tunis. Les campagnes de fouilles et descentes effectuées ont abouti sur l'arrestation de plus de 250 personnes suspectées d'implication dans les derniers troubles que ce soit par incitation ou participation. Les prévenus sont accusés d'avoir planifié et opéré des attaques ciblant des établissements sécuritaires, judiciaires, locaux de certains partis politiques, cambriolage, et pillage. Notons que les unités de la sûreté ont réussi, dans ce même contexte, à arrêter les personnes impliquées dans l'affaire de l'incendie du Tribunal de Tunis 2. Le principal suspect est un repris de justice ayant des antécédents de trafic de drogue et vente illégale d'alcool. Le suspect s'est déclaré d'obédience salafiste. Du côté de Sousse, la chasse a été fructueuse. Les unités de la sûreté ont arrêté une vingtaine de partisans du mouvement salafiste âgés de trente à quarante ans. Selon le quotidien Essabah, 5 des personnes mises sous arrêt seraient des leaders du mouvement salafistes dont deux étaient impliqués dans l'affaire de Soliman et libérés lors de la dernière amnistie générale. Les suspects sont accusés d'avoir participé aux dernières attaques ayant ciblé le local du district de la garde nationale. Par ailleurs, 15 personnes en majorité des salafistes, ont été arrêtées suite à des descentes effectuées du côté de Carthage, Jardins de Carthage, la Marsa et les Berges du lac. Ces derniers sont accusés d'incitation à la violence. Un agent de police, d'obédience salafiste, a également été arrêté. Ce dernier serait une nouvelle recrue du mouvement salafiste. Et pour finir, un salafiste accusé d'avoir coupé la main à un habitant de Jendouba a été également mis sous arrêt.