Au palais de Carthage, les pourparlers pour le choix d'un chef de gouvernement sont entrés dans leur dernière ligne droite. Kais Saied a consulté pour cela les chefs de l'UTICA, de l'UGTT et de l'UTAP et chacun a exprimé ses priorités pour la personne adéquate à ce poste. D'abord Samir Majoul, président de l'UTICA, qui invité à Carthage, a déclaré encore et toujours l'importance de choisir une compétence indépendante des partis politique comme chef de gouvernement. En ligne de mire, il a rappelé l'importance de renforcer les investissements et l'économie avec un Etat fort loin des tiraillements partisans, qui travaillerait à créer de l'emploi et à développer les régions. Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'UGTT, a quant à lui parlé de choisir un chef de gouvernement rassembleur dans cette conjoncture difficile pour le pays, car il serait plus à même à assurer la sécurité des Tunisiens et à combattre la précarité de l'emploi. Abdelmajid Zar, président de l'UTAP, a également préconisé de choisir « un rassembleur » mais plutôt pour les différentes couches sociales. Il devrait, selon Zar, avoir comme priorité de changer le modèle de développement ainsi que de prendre des décisions économiques et sociales audacieuses pour sauver le pays.