La présidente du PDL et députée, Abir Moussi a dévoilé que le document de licence du parti Ennahdha présenté comme document officiel daté du 28 janvier 2011 a été co-signé par Noureddine Bhiri et Rached Ghannouchi, alors qu'à cette date ce dernier ne se trouve pas encore en Tunisie. Moussi a ajouté que même si on compare cette signature citée avec de plus récentes apposées dans le cadre de son travail en tant que président de l'ARP, on ne retrouve aucune similitude. Moussi a également indiqué qu'il y a dans ce dossier des documents de formation du parti une déclaration sur l'honneur faite et signée par deux avocats, Samir Dilou et Noureddine Bhiri, également membres fondamentaux d'Ennahdha, qui atteste qu'aucun des membres fondateurs n'a de double nationalité. Moussi a expliqué que cette déclaration sur l'honneur est une trouvaille fantaisiste qui n'a aucun fondement juridique et que même si elle est exigée de quelqu'un, elle est déclarée et signée par la personne en question et aucun avocat ne peut le remplacer. Dans ce même contexte, Moussi a consigné l'absence de documents attestant de l'amnistie juridique ou de restitution du droit juridique des membres exigés par la loi 388 de la formation de partis car il est interdit par cette loi, pour ceux qui font l'objet d'une condamnation ou d'une incarcération de plus trois mois ferme ou de plus de six mois avec sursis de former un parti politique. Elle a rappelé que Hamedi Jebali et Ali Larayedh font partie de ces contre-exemples flagrants de casiers judiciaires vierges.