Hechmi Louzir, directeur de l'Institut Pasteur Tunis, a déclaré que les spécifités du virus lors de cette deuxième vague ne sont pas encore determinés. Une commission mène une étude en Tunisie pour savoir si le virus a muté ou s'il est devenu moins virulent ? Rappelons qu'en Tunisie, plusieurs cas porteurs du virus sont asymptotiques (ils ne représentent aucun asymptote ou signe extérieur de la maladie). Hechmi a insisté sur l'importance de se faire vacciner contre la grippe car avec l'arrivée de l'automne la grippe ainsi que les maladies des infections respiratoires. se faire vacciner nous évitera les complications, pour les séniors notamment. Se faire vacciner contre la grippe va faciliter aux médecins la gestion des malades covid-19, a-t-il tenu à souligner. Quant au vaccin contre le coronavirus, des pays ont développé des prototypes comme la Russie et la Chine. Certains sont même arrivés au 3ème stade des essais cliniques. Louzir a déclaré : « Nous attendons de voir si les résultats sont concluants pour pouvoir utiliser ces vaccins ». En Tunisie, une commission en partenariat avec des organismes internationaux est en train d'étudier ces différents vaccins pour en connaitre l'efficacité et les répercussions, a-t-il expliqué Cette commission est constituée de professeurs, des chercheurs spécialistes et des sommités scientifiques pour tenter de positionner notre pays et sa situation sanitaire. Hechemi Louzir a rappelé que le H1N1, l'Institut Pasteur et l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes ont travaillé ensemble et ont réussi à bien gérer la crise. Louzir a conclu en disant qu'après 7 mois nous aurons trouvé le vaccin et cerné la maladie pour mieux la gérer entre temps nous devons continuer à suivre les mesures de protection pour parer à la propagation du virus.