Le président de la République, Kais Saied, a reçu Mercredi 02 septembre au palais de Carthage, la cheffe de la Mission par intérim d'appui des Nations Unies en Libye, Stephanie Williams. Au cours de la réunion, ils ont évoqué les derniers développements en Libye, et les efforts de l'ONU pour restaurer le processus politique et résoudre la crise qui y règne. Le Président de la République a affirmé la constance de la position tunisienne sur la question libyenne appelant à une solution politique global de cette crise. Une solution qui préserve l'unité et la souveraineté de la Libye dans le cadre d'un dialogue inclusif libyen-libyen sous l'égide des Nations Unies. Il a également souligné l'importance du rôle des pays voisins dans la promotion d'une solution pacifique à cette crise, en se référant à la Coordination et la concertation entre la Tunisie et l'Algérie pour assurer la stabilité de ce pays frère. Dans ce contexte, le chef de l'Etat a réitéré l'accueil de la Tunisie à l'accord du cessez-le-feu en Libye comme une étape importante vers le rétablissement de la stabilité et la reprise du processus politique, soulignant l'engagement de notre pays à continuer de soutenir les efforts de la mission des Nations Unies en Libye pour atteindre ces nobles objectifs. Le Président de la République a également exprimé à nouveau la volonté de la Tunisie de continuer à se tenir aux côtés du peuple libyen en déployant ses capacités et son expertise. Il a rappelé que la Tunisie veut parvenir à la stabilité, à la reconstruction des institutions de ce pays frère et à la contribution à la relance du processus politique en accueillant la Tunisie pour un dialogue national qui rassemble les différentes composantes du peuple libyen, d'autant plus que notre pays est particulièrement touché par la situation en Libye. Pour sa part, Stephanie Williams, dans une déclaration à l'issue de la réunion, a remercié l'Organisation des Nations Unies en Tunisie pour son soutien continu aux efforts de la mission des Nations Unies en Libye. Elle a ajouté lors de la réunion que la seule solution à la crise en Libye était une solution pacifique et politique, notant "la nécessité d'aller au dialogue politique le plus tôt possible, étant donné les conditions dangereuses en Libye à l'heure actuelle ».