Le porte-parole du tribunal de Sidi Bouzid, Makram Mesbahi, a confirmé ce matin, lundi 12 octobre 2020, l'appel du jugement de première instance dans l'affaire du propriétaire du «camp Regueb». Il faut rappeler que la sentence a été d'un non-lieu en faveur du propriétaire. Dans une déclaration sur Shems, Makram Mesbahi a expliqué que la décision du non-lieu dans l'affaire concerne l'accusation de traite des personnes par le travail forcé. Mesbahi a déclaré que le propriétaire de ce camp a été condamné à 5 mois de prison pour mariage conclu illégalement. Mesbahi a également rappelé que l'un des "dirigeants" de ce "camp" a été condamné à 30 ans de prison pour le viol de deux enfants. Raoudha Labidi, présidente de l'Instance nationale de lutte contre la traite des personnes, a estimé que le non-lieu en faveur du propriétaire du «camp de Regueb» n'a pas été entendu, soulevant plusieurs questions sur «l'étendue de notre capacité à protéger nos enfants et notre pays».