Le journal belge "La meuse" edité par Sudpresse à Liège, a dédié sa une du vendredi 15 février au député Walid Bennani. Le journal La meuse dans une interview de Melchior Wathelet et l'éclairage d'Hassan Bousetta explique que Walid Bennani, est arrivé en 1992 en Belgique, muni de faux papiers afin d'y obtenir l'asile politique. Il s'installera à Liège avec sa femme, ses trois enfants et une de ses belles-filles. Des années plus tard, il se fera même embaucher par le CPAS de la Ville de Liège comme «article 60».
Toujours selon La Meuse, Walid Bennani aurait travaillé au service des recettes du CPAS du 1er juin 2004 au 30 novembre 2005. Ce travail aurait était rémunéré à hauteur d'approximativement 1.500 euros par mois! Durant ce laps de temps, le CPAS de la Cité ardente l'a donc rémunéré pour un total de 27.000 euros. Auparavant, soit de la mi-1992 à la m-2004, il aurait bénéficié du «minimex» et des allocations familiales garanties. Le journal La Meuse rajoute qu'après son article 60 il a pu prétendre aux allocations de chômage. Un calcul fait avec l'aide d'un spécialiste nous amène au chiffre suivant: 324.000 euros. Soit le montant dont il a bénéficié durant ses 18 années de résidence sur le territoire belge comme réfugié politique grâce à des revenus divers (CPAS, allocations familiales, article 60, allocations de chômage).
Le journal La Meuse conclue que Walid Bennani est toujous domicilié en Belgique, au quartier nord de Liège.