Dans le contexte du sit-in de colère mené par le Parti Destourien Libre pour exhorter le gouvernement à prendre des mesures juridiques contre ce qu'il considère comme les dangers de la propagation de l'idéologie obscurantiste extrémiste menaçant de l'unité et la civilité du système éducatif tunisien, il a informé avoir porté plainte auprès de l'UNISCO. Et au vu de l'échec des institutions étatiques à agir pour mettre fin à l'empiètement des associations obscurantistes en Tunisie, pour arrêter leur ingérence dans la question éducative, et pour refuser de rompre les accords en violation complète de la législation nationale, des traités internationaux et des obligations internationales de la Tunisie, il annonce préférer s'adresser à cet organisme international qu'est l'UNESCO. Le Parti constitutionnel libre informe l'opinion publique qu'une lettre a été adressée à la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour l'informer de la gravité des déviations qui se produisent en Tunisie dans le domaine de l'éducation. L'Etat reste incapable, toujours selon le communiqué, à faire face au dispositif des courants radicaux visant à créer un système éducatif parallèle au système civil officiel, à pousser les jeunes dans les dédales du réactionnisme, à porter les générations futures vers l'opposition au système républicain et aux principes de l'Etat moderne ainsi qu'à répandre la division et la divergence entre les composantes de la société. La correspondance comprenait une demande de prendre les mesures nécessaires dans le cadre de la communauté internationale pour protéger le modèle éducatif, culturel et scientifique tunisien, qui se distingue depuis longtemps par sa conformité aux valeurs universelles et aux principes de modération, de centrisme, d'ouverture et de paix.