Environ 4 millions de téléphones portables en Tunisie seront mis hors service en janvier prochain. Jamil Souaieh, directeur du centre de recherche et d'études au ministère des Technologies de la Communication, a révélé hier, mardi, que les travaux du système «Sajalni» pour les téléphones portables, commenceront le mois prochain. Souaieh a déclaré sur Shems que l'application vise à "protéger les citoyens contre les vols, les braquages et à protéger les consommateurs contre les téléphones qui sont amenés de manière illégale et qui leur causent des dommages à leur santé". Avec l'entrée en vigueur du nouveau système, les téléphones portables qui sont entrés illégalement dans le pays, deviendront inutilisables sur les lignes des téléopérateurs tunisiens. Cela est principalement dû au fait que l'identité internationale d'équipement mobile de ces téléphones, ou ce que l'on appelle (IMEI), ne sera pas enregistrée dans la base de données du Centre d'études et de recherche en technologie. Ce système, développé par le Centre d'études et de recherche en technologie, vise à lutter contre la contrebande de téléphones ou leur entrée illégale dans le pays. Et la semaine dernière, le ministre des Technologies de la Communication Fadhel Kraiem a révélé que le marché parallèle est à l'origine d'environ 4 millions de téléphones portables en Tunisie, soit environ 60% de la totalité des appareils possédés par les Tunisiens.