HSBC Private Bank, Union Bancaire Privée et EFG doivent verser à la FINMA des dizaines de milliers de francs pour avoir failli dans le contrôle de l'argent des proches de l'ancien régime tunisien, selon la RTS Les établissements HSBC Private Bank, Union Bancaire Privée (UBP) et EFG, tous trois basés à Genève, ont été épinglés par l'Autorité fédérale de surveillance des banques (FINMA) dans le cadre de leur gestion des comptes suisses de proches du président tunisien déchu, Zine el-Abidine Ben Ali. Selon les termes de la FINMA, ces banques ont "gravement enfreint le droit de la surveillance". Deux décisions confidentielles ont été rendues le 4 mai 2012 contre EFG et UBP, qui doivent s'acquitter de 46'000 et 49'000 francs pour des frais de procédure, révèle le 19h30 de la RTS dimanche. Quant à HSBC Private Bank, elle a reçu le 26 avril 2013 la décision la plus sévère: la FINMA lui impose de mettre à plat ses processus internes de surveillance avec un réviseur externe, KPMG en l'occurrence. Durant trois ans, HSBC n'a plus le droit d'ouvrir des comptes pour des personnes exposées politiquement (PEP).