Suite à l'horrible meurtre d'une mère de famille âgée de 42 ans, étranglée par son mari, le ministère de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Personnes âgées exprime son indignation face à cette violence sous toutes ses formes et ses conséquences tragiques. Il est confirmé que le délégué régional à la protection de l'enfance de Bizerte a immédiatement coordonné avec les autorités de sécurité et de justice pour prendre les mesures de protection nécessaires et s'occuper psychologiquement et socialement des enfants mineurs de la victime. Il s'avère que la victime était la mère de trois enfants mineurs scolarisés, âgés respectivement de 10, 13 et 16 ans. Le délégué régional à la protection de l'enfance, accompagné de travailleurs sociaux, s'est rendu au domicile de la famille et a commencé à prendre en charge les enfants de la victime, en leur assurant un soutien psychologique intensif pour les aider à surmonter les effets psychologiques difficiles suite au meurtre de leur mère, tout en examinant leur situation légale, sociale et scolaire, et en proposant un tuteur approprié au juge des affaires familiales pour leur meilleur intérêt. Les circonstances de l'incident, survenu lundi dernier, indiquent qu'un couple avec trois enfants, en cours de divorce devant le tribunal compétent, a eu un différend sur le paiement de la pension alimentaire, qui a dégénéré en conflit. Le mari a étranglé sa femme jusqu'à ce qu'elle s'effondre, puis a quitté le domicile. Les voisins sont intervenus et la femme a été transportée à l'hôpital régional où elle est décédée. Le corps de la victime est toujours sous la responsabilité de la médecine légale et n'a pas encore été remis à la famille. Le mari a avoué son crime après avoir été arrêté par les forces de sécurité.
