Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi au Palais de Carthage deux jeunes citoyens, Walid Jedd, originaire de Mezzouna (Sidi Bouzid), et Wissam Mejdi, de Bizerte, dans le cadre de ses rencontres régulières avec la population afin d'écouter leurs préoccupations.
Selon un communiqué de la présidence, le chef de l'Etat a réaffirmé que la Tunisie mène actuellement une « guerre de libération nationale » sur plusieurs fronts et dans toutes les régions, dans le but de restaurer les services publics essentiels et de mettre fin à des décennies d'exclusion sociale. Il a insisté sur le fait que ses visites sur le terrain ne constituent pas un objectif en soi, mais qu'elles doivent être suivies d'actions concrètes, permettant de transformer les revendications des citoyens en résultats tangibles. Le Président a également dénoncé les campagnes de déstabilisation menées par des réseaux opérant dans l'ombre, assurant qu'il ne prête aucune attention à ceux qui ont déjà été rejetés par l'histoire. Il a précisé que des mesures concrètes seront prochainement mises en place pour soutenir l'emploi et relancer des projets bloqués, notamment l'usine de sucre de Bizerte. Rappelant que le droit au travail est un élément fondamental de la dignité humaine, le Président a salué l'adoption par l'Assemblée des représentants du peuple, dans la nuit de mardi à mercredi, d'une « loi historique » mettant fin au système de sous-traitance, une avancée majeure pour des milliers de travailleurs précaires. Il a insisté sur le fait que la dignité des Tunisiens constitue une « ligne rouge » qu'il est impensable de franchir, qualifiant la marginalisation et l'exclusion de véritables « crimes sociaux » qu'il faut absolument combattre.
