Le président de l'instance nationale de lutte contre la corruption, Samir Annabi, a déclaré que l'instance nationale de lutte contre la corruption a reçu 11500 dossiers de corruption, dont 500 dossiers transférés en justice mais 50 seulement ont été traités. Lors d'une conférence tenue samedi 8 mars, à l'Institut de Presse et des Sciences de l'Information (IPSI), sous le thème « Les instances indépendantes, la société civile et les prochaines élections », Samir Annabi a précisé que l'instance a reçu 11500 dossiers, dont 25% uniquement relatives à la corruption. Il a ajouté qu'environ 500 dossiers ont été présentés à la justice et que 50 seulement ont été examinés. Le président de l'instance nationale de lutte contre la corruption a déclaré que l'instance n'a pas pu travailler parce que sa constitution n'a pas été finalisée lors gouvernement de Hamadi Jebali. Samir Annabi a souligné que les difficultés rencontrées dans le suivi des dossiers de corruption ont plusieurs raisons, notamment le manque de ressources financières de l'instance de lutte contre la corruption et le manque de compétences.