Tout le monde en parle. Moncef Dhouib a gagné le procès contre Lamine Nahdi. Et, l'affaire qui n'était qu'une histoire de dispute entre deux artistes en désaccord, a pris une autre tournure et la justice a dit son dernier mot. Alors, afin de mieux comprendre les coulisses de cette affaire, nous sommes allés jusqu'à la source et nous avons contacté Moncef Dhouib dans une interview détaillée. Tout le monde en parle. Moncef Dhouib a gagné le procès contre Lamine Nahdi. Et, l'affaire qui n'était qu'une histoire de dispute entre deux artistes en désaccord, a pris une autre tournure et la justice a dit son dernier mot. Alors, afin de mieux comprendre les coulisses de cette affaire, nous sommes allés jusqu'à la source et nous avons contacté Moncef Dhouib dans une interview détaillée. Le scénariste et metteur en scène tunisien, nous a parlé avec beaucoup d'émotion d'un "hold-up" dont les conséquences l'ont épuisé pendant huit ans, matériellement et moralement. C'était pour lui une affaire d'honneur et pour les autres une simple question d'argent. Ces autres dont les médias et les collègues font partie, "ont réduit, dit Moncef Dhouib, le sujet à une simple dispute entre deux associés." Or, les droits d'auteur ne faisaient pas partie des considérations de la rue Tunisienne, y compris les plus concernés, les artistes. Le réalisateur de Soltan El Medina, nous a expliqué que maintenant, après la clôture du procès, plusieurs de ses confrères viennent lui raconter des vols dont ils étaient victimes. Or, leur silence, ne faisait qu'encourager davantage, le plagiat. Selon Dhouib, "Lamine Nahdi, avait constaté, après le succès de Makki et Zakia, que le one man show était la poule qui lui pondait de l'or. Populaire et adoré par le public tunisien, le roi de la comédie n'avait pas froid aux yeux en s'appropriant la pièce et écartant son auteur. Après tout, selon sa vision des choses, c'est lui qui monte sur scène, c'est lui qui fait le plus d'effort. Alors, a quoi bon, partager ? Il s'agit d'une affaire de hold-up", déclara Moncef, "Je ne crois pas en la théorie du complot, mais j'appelle ça un hold-up!". D'ailleurs, cette popularité de Lamine, a valu à Moncef des réactions aggressives de la part du public. Au delàs, de l'accusation classique prétendant que "Moncef Dhouib voulait plumer Nahdi",le metteur en scène était sujet à des insultes suite à ses déclarations après le procès, notamment sur Facebook. Il avait reçu quelques messages dégradants, vénérant le Grand Lamine et l'accusant, Dhouib, de vouloir briser son succès.
En dehors de toutes les histoires racontées autour de cette affaire, et toutes les interprétations qui ont eu lieu, nous vous proposons d'entendre l'auteur de « Flous Echaâb » donner la version entière en vidéo et de faire votre propre jugement.
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