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Face à la polémique sur la Tunisie, Sarkozy s'est encore expliqué ...
Publié dans Tuniscope le 20 - 01 - 2011

Le président Nicolas Sarkozy s'est livré mercredi à une nouvelle tentative d'explication de la position française sur la Tunisie, critiquée pour son attentisme et sa froideur, admettant n'avoir pu faire converger les principes de "non-ingérence" et de "soutien à la liberté".
"La non-ingérence et le soutien à la liberté et à la démocratie demeurent au coeur de notre politique étrangère. Les circonstances mettent parfois ces deux principes face à face. Tel a été le cas avec les événements qui viennent de se dérouler en Tunisie", a déclaré en Conseil des ministres le président français, cité par le porte-parole du gouvernement François Baroin.
Le président français a mis en avant ce téléscopage pour essayer de faire taire une polémique, qui se poursuivait mercredi en France, marquée par des appels à la démission de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie.
Trois jours avant la fuite en Arabie saoudite de Ben Ali, après 23 ans de règne sans partage, Michèle Alliot-Marie, avait suggéré une coopération policière avec son régime pour maintenir l'ordre.
"La France et tous les Français sont profondément heureux de voir la liberté et la démocratie s'établir dans ce pays ami avec lequel nos liens historiques et humains sont si forts", a ajouté M. Sarkozy.
Jusqu'à la chute du président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, le 14 janvier, la France a maintenu une position très prudente sur la révolte populaire qui avait éclaté en décembre dans son ancienne colonie, se gardant de toute critique frontale contre Tunis, au nom de ce principe de "non-ingérence". Aujourd'hui, le ton a changé vis-à-vis de la Révolution du jasmin, dont la répression par le régime de l'ex-président tunisien a fait plus de 100 morts, selon l'ONU.
Nicolas Sarkozy a estimé mercredi les Tunisiens avaient "mis fin avec courage et dignité à un régime qu'ils rejetaient", tout en souhaitant "qu'une démocratie solide et durable s'instaure en Tunisie".
Le gouvernement français avait commencé lundi à exprimer un mea culpa sur son manque de soutien au peuple tunisien. Son numéro deux, Alain Juppé, avait alors reconnu que Paris avait "sous-estimé le degré d'exaspération de l'opinion publique face à un régime policier" et "dictatorial".
Le lendemain, le Premier ministre François Fillon a apporté le soutien de la France au gouvernement de transition du Premier ministre Mohammed Ghannouchi pour l'organisation des élections à venir. Il a aussi promis de plaider pour une augmentation de l'aide de l'Union européenne et la conclusion d'un accord de partenariat renforcé entre Bruxelles et Tunis.
Cible de la plupart des critiques pour son offre de coopération sécuritaire, Michèle Alliot-Marie a dénoncé mercredi des "polémiques stériles, inutiles" après avoir, la veille, rejeté les appels à sa démission.
Le quotidien Libération (gauche) estimait que la chef de la diplomatie, en poste depuis novembre, avait également servi de "pare-feu" à la présidence française qui, selon lui, porte aussi la responsabilité de ce "fiasco diplomatique".
Selon le journal, c'est le secrétaire général de la présidence, Claude Guéant, bras droit de Nicolas Sarkozy, qui avait "la haute main sur le dossier tunisien".
En gage de sincérité à l'égard du peuple tunisien, le gouvernement français a très officiellement fait savoir mercredi qu'il avait bloqué à Paris un avion transportant du "matériel de maintien de l'ordre", c'est-à-dire des gilets pare-balles et des grenades lacrymogènes, commandés par le régime Ben Ali.
Une décision prise vendredi, selon le site internet Marianne2.fr, quelques heures avant la chute du président tunisien.


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