Ils ont choqué, ils ont ému, ils ont fait parler d'eux en bien comme en mal, ce sont les élèves du bac… ce sont nos élèves. Avec le coup d'envoi des épreuves du bac sport, la dakhla, devenue tradition depuis quelques années a défrayé la chronique. Des images de Daech, d'Hitler mais également de l'armée nationale et un émouvant hommage sur les notes de « Adieu monsieur le professeur » rendu par les élèves à leurs enseignants sont les images que l'on a vu défiler sur la toile. Des images qui ont été reprises même à échelle internationale. Des images qui ont aussi suscité des réactions au plus haut niveau avec des menaces de sanction et de contrôle à l'avenir du contenu de ces ‘shows' créés et mis en place par les élèves et que le ministre de l'éducation a qualifié d'artistiques. En réalité et si elles ont inquiété par leur contenus, les Dakhla ont tiré la sonnette d'alarme sur une façon de penser, de voir les choses, de se comporter de toute une génération. Une génération qui semble avoir perdu ses repères et ses limites, oui mais à qui la faute ? Il est certes facile de critiquer et de sanctionner mais ce qu'il faudrait aujourd'hui c'est se remettre en question. Parents, enseignants et société ont un rôle à jouer et une grande part de responsabilité dans ce phénomène. Toute une éducation à revoir, notamment le rôle de l'école qui, ces dernières années, est passée de lieu de vie et d'institution d'éducation à un simple outil d'enseignement, voire de bourrage de crânes. En somme, nous avons tous une part de responsabilité et ces images ne sont que le miroir de notre société et pour ne plus les revoir chacun à un rôle à jouer.
