Un protocole d'accord a été signé, vendredi, à l'hôtel de ville de Tunis, entre la ville de Tunis et l'Association internationale des maires francophones (AIMF) pour le financement d'un centre médical destiné aux fonctionnaires et employés de la municipalité de Tunis. Il s'agit d'un projet profitant exclusivement au personnel de la municipalité de Tunis, moyennant une enveloppe globale s'élevant à près de 600 mille dinars accordés par l'AIMF sous forme de don, a déclaré à l'agence TAP, le maire de Tunis Saifallah Lasram. En vertu de cet accord, il sera procédé à des travaux d'extension du cimetière du Jellaz et de réaménagement du patio à l'entrée du principal cimetière de Tunis, a-t-il ajouté. Des actions seront, en outre, engagées au niveau des cimetières chrétien et juif pour la construction et le renforcement de la clôture et la création d'un centre administratif. Pour sa part, interrogé sur la portée de cette coopération, le secrétaire général de l'AIMF, Pierre Baillet a souligné que le réseau de l'AIMF est né d'une volonté de renforcer les liens d'amitié et de solidarité entre les villes francophones. Notre présence, aujourd'hui, à Tunis est une démarche volontaire et politique, à travers laquelle nous entendons renforcer les échanges avec le monde arabe, a-t-il ajouté. Il s'agit, aussi, de montrer que les villes sont un facteur de paix et qu'ensemble, elles sont capables de faire évoluer les relations entre les Etats, a-t-il soutenu. Pierre Baillet a relevé, d'autre part, que l'un des axes forts de la coopération concrète établie entre les villes, est le développement d'un Etat civil informatisé et c'est en Tunisie, a-t-il dit, que nous avons identifié il y a 20 ans une société qui a été la première à développer le logiciel de l'Etat civil dans l'ensemble de l'Afrique francophone. L'Association internationale des maires francophones est le réseau des élus locaux de plus de 265 villes et associations nationales de pouvoirs locaux dans 49 pays. Elle a pour mission : le renforcement de la démocratie locale, tant représentative que participative, la valorisation de la place des femmes dans les processus de prise de décision et la gestion planifiée du développement local.