Slaheddine Kchouk, président du Parti pirate tunisien (PPT), en exil à Paris depuis janvier 2014, a demandé officiellement l'asile politique en France. Si sa démarche aboutit, il sera le premier opposant politique tunisien dans cette situation depuis la révolution de 2011. Le cyberactiviste tunisien explique sa décision par le harcèlement policier et judicaire dont il fait l'objet au lendemain de la fuite de Ben Ali. Kchouk connu pour être un des cyberactivistes les plus influents en Tunisie avant et durant les événements du 17 décembre 2010, a été arrêté et emprisonné à plusieurs reprises, notamment en 2012, pour appel à la violence sur les réseaux sociaux Pour le moment, il s'attache à se préparer en prévision des prochaines élections municipales en Tunisie. Il souhaite présenter des listes communes pour les deux partis pirates tunisiens : le sien et celui de Slim Amamou.