Moez Joudi / Mouna Bouazizi Dans une déclaration accordée à Tunivisions, l'expert économique Moez Joudi a exprimé tout son étonnement envers l'incorporation de son nom dans l'enquête d'espionnage publiée sur les colonnes du journal Al Chourouk, ajoutant qu'il n'est impliqué dans aucune affaire de ce genre et qu'il n'a pas été convoqué par la justice pour être interrogé. Joudi a considéré que le journal concerné l'avait délibérément souillé en mentionnant le nom de « Moez J » dans son article en tant que membre du réseau d'espionnage, rappelant qu'il est un expert économique qui accompagne les hommes d'affaires tunisiens et étrangers dans le cadre de la réalisation de leurs projets, comme le font des experts-comptables et d'autres. Il a souligné que ce qui a été publié dans l'enquête d'Al Chourouk sur le développement d'une application d'espionnage ciblant le palais de Carthage, est ridicule, assurant dans le même contexte qu'il va déposer une plainte contre la journaliste qui a publié l'article. De son côté, la journaliste concernée, Mouna Bouazizi, a déclaré lors de son invitation sur le plateau de la chaîne Nessma TV, que ‘Moez' dont elle a parlé dans son article n'est pas un ‘expert économique' dans l'affaire par elle évoquée, mais celui qui a remis 40 mille dinars au Président d'un parti politique et qui a intervenu en faveur de l'homme d'affaires qui a créé le réseau d'espionnage au sein de la Banque Centrale de Tunisie. Par ailleurs, elle a ajouté qu'elle s'étonne de l'intervention de Moez Joudi à travers les médias pour la menacer de porter plainte contre elle, sachant qu'elle n'a pas pointé du doigt ‘Moez Joudi', selon elle, du fait qu'il y a 10 mille ‘Moez J', et qu'elle ne craint pas ces menaces.