Lors du meeting populaire organisé à Ksar Helal, ce dimanche 28 Octobre 2018, Mehdi Jomaa, président du parti Al Badil Ettounsi et ancien Chef du gouvernement, a confirmé sa détermination et celle de son parti à participer aux échéances électorales en 2019 et à proposer une véritable alternative au processus du pouvoir actuel, appelant les Tunisiens à s'inscrire de manière intensive à serrer les rangs afin de changer cette réalité par le biais du scrutin, soulignant qu'il n'est pas un partisan des coups d'Etat, de la violence et du chaos autant que son appel au gouvernement et à toutes les parties concernées afin de créer les climats politique et social appropriés pour organiser les élections aux dates fixées et consacrer une alternance pacifique au pouvoir, en rejetant toutes les tentatives de report. Mehdi Jomaa, s'est adressé directement à toutes les parties politiques, aux partis, et aux personnalités nationales et indépendantes pour qu'ils se rassemblent sur la base d'un projet d'unification nationale des forces démocratiques centristes visant à sauver le pays, prévenant des conséquences de la dispersion lors des échéances prochaines. Abordant la question de la crise politique actuelle, il a démontré que le parti choisi par le peuple lors des élections de 2014 pour prendre le pouvoir, ce parti est devenu la principale opposition au gouvernement, aggravant ainsi la crise du pouvoir, confondant les institutions de l'Etat en les entraînant dans une paralysie totale pendant des mois, à la lumière du conflit politique persistant et de l'impossibilité de mettre un terme à la crise, indiquant qu'il est nécessaire de recourir à l'un des mécanismes constitutionnels disponibles pour résoudre la situation politique dans le pays et atteindre les prochaines élections. Il a également souligné la nécessité d'achever la mise en place de la Cour constitutionnelle et de mettre fin à la crise au sein de l'Instance supérieure indépendante des élections par le renouvellement d'un tiers des membres et l'élection de son président, et lui octroyer les capacités nécessaires pour jouer son rôle, considérant qu'il est impossible de poursuivre le projet démocratique sans une ISIE forte et indépendante et en l'absence d'un Tribunal constitutionnel neutre. Mehdi Jomaa a présenté à l'occasion une série de solutions pour sortir de la crise économique et sociale et les principales options qu'il propose dans le cadre d'une vision alternative pour le pays.