L'agence bancaire de l'Union Internationale de Banque (UIB), à Sbiba, dans le gouvernorat de Kasserine, a été la cible d'un groupe armé qui a pénétré dans la banque, dans l'après-midi du vendredi 14 Décembre 2018, pour commettre son forfait. Ces individus, qui seraient venus à bord d'une camionnette (volée à son propriétaire) auraient réussi à emporter une importante somme d'argent estimée (selon radio Tunis) à 350 mille dinars. Des témoins oculaires auraient déclaré que les braqueurs (sans indiquer leur nombre) étaient munis de kalachnikovs, information qui n'a pas été, jusqu'à présent, affirmée ou infirmée par les services de police. Selon un communiqué du Ministère de l'Intérieur, publié dans ce sens, les auteurs de ce hold-up seraient eux-mêmes les éléments ‘terroristes‘ descendus de Jebal Mghila, qui auraient assassiné Khaled Ghozlani, frère du soldat martyr, Saad Ghozlanin, qu'ils froidement liquidé chez-lui à Douar Khraifia, dans la délégation de Thamed. La même source assure que les braqueurs auraient détruit la caméra de surveillance placée à l'entrée de la banque, avant de commettre leur hold-up. Des recherches ont été lancées pour retrouver la trace des braqueurs ainsi que l'argent volée. La voiture aurait été retrouvée au bas de la montagne de Jebal Mghila. L'acte terroriste commis avec en plus un hold-up, ne nous amène rien de bon que nous confirmer que les ‘méthodes' utilisées par les terroristes continuent à changer en leur faveur, d'une-part. D'autre-part, ce qui s'est passé hier à Sbiba, nous amène encore une fois à aborder la question de la sécurité des institutions financières, sachant que devant toutes les banques, hormis la ou les caméras de surveillance (qui parfois sont en panne), il n'y a jamais d'agents de sécurité. Pourtant, les banques ont tous les moyens pour se doter de systèmes de sécurités plus perfectionnés, et pourquoi pas ne pas ‘payer' des agents de sécurité du Ministère de l'Intérieur pour réduire au maximum les risques de ‘hold-up' qui, malgré qu'ils se comptent encore sur les doigts, attirent notre attention sur ce phénomène qui n'a cessé de se développer depuis la révolution !