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Arrestation de Saïd Bouteflika, frère de l'ancien président algérien, du patron des services secrets Athmane Tartag et du général à la retraite Mohamed Mediene
Convoqués par le Tribunal militaire de Blida, le dimanche 5 Mai 2019, Saïd Bouteflika, conseiller spécial et frère de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, le patron des services secrets algériens Athmane Tartag, et le général en retraite Mohamed Mediene, ont été placés en détention suite à des mandats émis par le juge d'instruction dudit tribunal. Leur arrestation a été mise au grand jour, et diffusée lors du Journal télévisé de 17h et de 18h (en langue Tamazight). Il semble que les autorités algériennes aient tenu à ce que leur arrestation soit diffusée à la télé, rien que pour faire taire ceux qui soutenaient que l'arrestation des trois responsables étaient une mise en scène et que ces derniers ne seront pas inquiétés.
Un communiqué rendu public à ce sujet par la Cour d'appel militaire de Blida indique ce qui : « Conformément aux dispositions de l'article 11, alinéa 3 du code de procédure pénale, et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, M. le Procureur général militaire près la Cour d'appel militaire de Blida porte à la connaissance de l'opinion publique qu'une poursuite judiciaire a été ouverte ce jour, 5 mai 2019, à l'encontre des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika ainsi qu'à l'encontre de toute personne dont l'implication est établie par l'enquête, pour les chefs d'inculpation d' »atteinte à l'autorité de l'Armée et complot contre l'autorité de l'Etat », des faits prévus et punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal. Ceci prouve que la vague d'assainissement se poursuit dans le cercle des proches de l'ancien Président algérien.