L'affaire EST – Wydad en Ligue des Champions d'Afrique semble prendre une tournure « politique », sachant que, suite à la décision prise par la Confédération Africaine de Football, le mercredi 5 Juin 2019, à Paris, de donner raison au club marocain et de faire rejouer la finale, le Chef du gouvernement Youssef Chahed n'a pas caché sa déception face à un tel revirement et a publié un statut sur son compte personnel Facebook, dans lequel il a déclaré ce qui suit : "Après la mascarade de la CAF, je rends hommage à nos forces sécuritaires qui sont un modèle dans le monde. Celui qui met en doute la sécurité de la Tunisie doit en assumer les responsabilités. Je salue les supporters de l'Espérance pour leur discipline lors du dernier match. Nous ne renoncerons pas aux droits de l'Espérance ni à ceux d'aucun autre club tunisien. Tunisiens solidaires". Par ailleurs, l'Espérance Sportive de Tunis ne compte pas se plier aussi facilement à cette décision, et a l'intention de saisir le TAS. De son côté, l'autorités marocaine n'a pas caché quant à elle sa satisfaction, au vu et au su de la décision de la CAF, puisque le Chef du gouvernement marocain, Saâd-Eddine El Othmani, avait lui aussi parlé du scandale de la finale, indiquant à la presse qu'il exprime son soutien au Wydad : "Nous suivons l'affaire et nous soutenons le Wydad. Nous attendons les résultats de la réunion de la CAF. Nous ne prendrons aucune position avant la fin de l'enquête de la CAF et celle de la FIFA", avait-il souligné. Pour sa part, Hamza El Hajoui, Vice-président de la Fédération royale marocaine de football, a déclaré aux médias que la décision de la CAF n'est que «justice rendue», confirmant que le solide dossier préparé et présenté à la CAF par Faouzi Lekjaa, Président de la fédération marocaine a été convaincant. «Nous nous réjouissons de cette décision qui n'est que justice rendue au football national à travers l'équipe du WAC», a-t-il dit en se félicitant de l'énorme travail accompli par toute l'équipe particulièrement au niveau de l'argumentation juridique. Une question que personne n'a peut-être osé poser : Pourquoi la CAF n'a convoqué que la partie marocaine et non pas la tunisienne ? Il fallait bien entendre les deux parties dans un tel cas, non ? http:// Autre source