Commençons tout d'abord par l'arrestation surprise d'Ahmad Ahmad – Président de la Confédération africaine de football, ce jeudi matin 6 Juin 2019, vers 8h30 à l'hôtel de Berri, à Paris, pour être entendu par les services de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), selon le magazine international Jeune Afrique. Son arrestation aurait des liens directs avec un contrat rompu unilatéralement par la CAF avec l'équipementier allemand « Puma » pour s'engager avec la société « Technical Steel », basée à La Seyne-sur-Mer. Quant à la volte-face effectuée par le Président de la CAF, lors de la réunion de son Bureau exécutif, qui est en fait une volte-face inexplicable, le président de la commission juridique de l'Espérance Sportive de Tunis Riadh Touiti est revenu sur le sujet pour déclarer que la « l'affirmation du président de la CAF (Ahmad Ahmad) de la présence d'une quelconque menace à la sécurité durant le match disputé entre l'EST et le Wydad, est démunie de tout fondement, d'autant plus qu'il était assis aux côtés du Chef du gouvernement Youssef Chahed et bénéficiait d'une haute protection sécuritaire. » Le site marocain « Hespress.com » a indiqué que la partie tunisienne est dans un état de colère et de surprise après la décision inattendue du Bureau exécutif de la CAF, lors de la réunion d'urgence, qui a décidé de faire rejouer la phase finale de la Ligue des champions africains dans un pays neutre, sous prétexte d'un manque de sécurité n'ayant pas permis de terminer le match au Stade olympique de Radés, le vendredi dernier. Riadh Touiti, a déclaré que « Ce que l'on entend par manque de sécurité n'est pas clair…rien ne s'est passé sur le terrain, ni de la part des supporters, ni des joueurs espérantistes« . Il a poursuivi dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque FM « La présence de sécurité disponible sur le terrain est l'une des plus importantes en Tunisie et c'est le Président de la CAF lui-même qui était descendu sur le terrain « . Donc le fait d'évoquer une absence de sécurité n'a aucune preuve et est démuni de tout fondement, bien au contraire « L'organisation sécuritaire était minutieuse et il n'y a pas eu de violation« , a assuré Touiti. Il a également affirmé que « Les négociations au sein du Bureau exécutif de la CAF à Paris ont duré cinq heures, lors de la première réunion tenue mardi dernier, ce qui signifie qu'il y avait une opposition au sein du comité et il n'est pas vrai que la décision ait été prise à l'unanimité« , ajoutant encore « nous attendons de connaître la source de la prise de cette décision…et s'il s'avère qu'elle émane du Bureau exécutif, nous nous adresserons directement au Tribunal d'arbitrage sportif« . Un feuilleton qui s'annonce LONG comme les séries mexicaines ou turques… http://