Dans une déclaration accordée à la TAP, le vendredi 27 Septembre 2019, le porte-parole officiel de l'UGTT, Sami Tahri, a souligné que la présence du candidat au second tour de l'élection présidentielle, Nabil Karoui, en dehors des murs de la prison, fera échouer toute tentative de compromettre et de contester les résultats des élections présidentielles. Tahri, a considéré que le fait de permettre au président du parti ‘Au cœur de la Tunisie‘, Nabil Karoui, de tenir sa campagne électorale au deuxième tour de l'élection présidentielle et de rencontrer les électeurs, est une question qui ne consiste pas uniquement à assurer l'égalité des chances avec son opposant, Kais Saïed, mais également à donner les garanties nécessaires pour accepter les résultats du scrutin au second tour, qui doit se tenir prochainement. Dans un autre contexte, il a annoncé que l'UGTT a l'intention de généraliser le déploiement de ses observateurs lors du deuxième tour de l'élection présidentielle, en les déployant dans des circonscriptions électorales qui ne pourraient pas leur être dépêchés, notamment dans les gouvernorats de Nabeul, Médenine et Monastir, soulignant que l'UGTT aspire à atteindre 8 000 observateurs, contre près de 5 424 observateurs ayant participé au premier tour du scrutin. Il a ajouté que ces observateurs suivront également le processus de vote lors des élections législatives prévues le 6 octobre prochain, renouvelant l'engagement de l'organisation syndicale en faveur de l'impartialité à l'égard des deux candidats lors du deuxième tour de l'élection présidentielle. Il a révélé que la réunion entre le secrétaire général de l'Organisation Noureddine Taboubi et le candidat indépendant Kais Saïed avait porté sur la situation générale du pays, soulignant que Saïed avait exprimé son engagement à maintenir les institutions publiques et le pôle public et à œuvrer pour la promotion des secteurs de l'éducation publique et de la santé. Sami Tahri a par ailleurs déclaré que l'Observatoire de l'UGTT des observateurs électoraux transmettrait son rapport final sur les violations constatées le jour du scrutin lors du premier tour de l'élection présidentielle, organisée le 15 septembre, à l'ISIE, considérant que les violations enregistrées sont nombreuses mais ne peuvent être considérées « crimes » et n'ont pas affecté les résultats du vote. http://