Malgré tous les efforts déployés par la Fédération de Russie, essentiellement par le président russe Vladimir Poutine, sans compter ceux déjà fournis par la Turquie, à travers Recep Tayyib Erdogan, le « Cessez-le-feu » envisagé, attendu et longuement négocié, ce lundi 13 Janvier 2020, à Moscou, en présence des deux « belligérants ou les frères ennemis », à savoir le Maréchal Khalifa Haftar et le Chef du gouvernement libyen de réconciliation Faïez Sarraj, ce cessez-le-feu n'a finalement pas été signé. Il s'agit là d'une réaction qui ne peut être qualifiée que d'un échec. En effet, l'homme fort de l'Est libyen, Haftar, a quitté la capitale russe sans toutefois signer l'accord en question, après huit heures de négociations. Il semble que le rôle joué par la Turquie dans ces négociations, aurait été la cause du rejet de l'accord par le maréchal libyen, lequel reproche à la Turquie d'avoir envisagé d'envoyer des militaires en Libye pour soutenir son rival, Faïez Sarraj. Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confié aux médias, ce mardi 14 Janvier : « Pour l'instant, aucun résultat définitif n'a été atteint ». La situation à Tripoli reste donc inchangée, et Haftar ne procédera certainement pas au retrait de ses troupes déployées autour de la Capitale libyenne.