img width="592" height="296" src="https://i0.wp.com/tunivisions.net/wp-content/uploads/2020/07/présidents.jpg?resize=592%2C296&ssl=1" class="attachment-bdaia-large size-bdaia-large wp-post-image" alt="" srcset="https://i0.wp.com/tunivisions.net/wp-content/uploads/2020/07/présidents.jpg?w=592&ssl=1 592w, https://i0.wp.com/tunivisions.net/wp-content/uploads/2020/07/présidents.jpg?resize=300%2C150&ssl=1 300w" sizes="(max-width: 592px) 100vw, 592px" data-attachment-id="42823" data-permalink="https://tunivisions.net/42822/la-tunisie-entrainee-malgre-elle-dans-une-guerre-de-retrait-de-confiance-ou-va-t-elle-nous-mener/presidents/" data-orig-file="https://i0.wp.com/tunivisions.net/wp-content/uploads/2020/07/présidents.jpg?fit=592%2C296&ssl=1" data-orig-size="592,296" data-comments-opened="1" data-image-meta="{"aperture":"0","credit":"","camera":"","caption":"","created_timestamp":"0","copyright":"","focal_length":"0","iso":"0","shutter_speed":"0","title":"","orientation":"0"}" data-image-title="présidents" data-image-description="" data-medium-file="https://i0.wp.com/tunivisions.net/wp-content/uploads/2020/07/présidents.jpg?fit=300%2C150&ssl=1" data-large-file="https://i0.wp.com/tunivisions.net/wp-content/uploads/2020/07/présidents.jpg?fit=592%2C296&ssl=1" / La scène politique tunisienne est en train de se détériorer de plus en plus, et le pays s'est trouvé « malmené », au sens propre du mot, par ceux qui étaient censés assurer son sauvetage économique, politique et social. De quel retrait de confiance, parle-t-on. Sait-on d'abord qui a confiance en qui en Tunisie ? Qui a de la considération pour qui ? Qui est prêt à se sacrifier pour qui ? Evidemment NON ! Cette guerre de retrait de confiance vient de prouver encore une fois, et ce ne sera certainement pas la dernière, que ce « Régime politique » qui a été taillé par certaines parties aux mesures de leurs malicieuses pensées et projets diaboliques (auxquels nous assistons aujourd'hui), après la « révolution du 17/12/2010 – 14/01/2011 », s'est avéré une sorte d'arène de combats entre trois présidences : de la République, de l'Assemblée des représentants du peuple, et du Gouvernement. C'est d'ailleurs pourquoi nous n'avons fait que « patiner » pendant bientôt une dizaine d'années, tout en « piétinant » ce pauvre Peuple, durant toute cette période, en lui faisant croire à de fausses illusions « mirobolantes » sous couvert de : Dignité et Emploi...qui ne se sont, malheureusement, jamais réalisés. On doit reconnaître quand même que ce « pauvre Peuple » n'est pas innocent à tout cela, puisque c'est lui qui était le principal « distributeur des cartes » dans un jeu de poker, qui s'est avéré « perdant » à 100%. Au jour d'aujourd'hui, nous sommes entraînés nous-mêmes dans des situations un peu trop « spectaculairement vulgaires et indécentes » se produisant quotidiennement dans l'hémicycle supposé être sacré, du Parlement. Des blocs parlementaires ont appelé au « Retrait de confiance au Président du Parlement – Rached Ghannouchi » ; d'un autre côté le Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha a appelé au « Retrait de confiance au Chef du gouvernement – Elyès Fakhfakh », après avoir chargé auparavant Ghannouchi de mener des consultations auprès du Président de la République – Kais Saïed, avec comme objectif la recherche d'une « Nouvelle scène gouvernementale » qui viendrait tirer le tapis de sous les pieds de Fakhfakh. Sauf que le Président de la République a refusé clairement de mener ces consultations avec le Président du mouvement Ennahdha, renforçant par la même occasion la position d'Elyès Fakhfakh, du moins pour le moment, en attendant les résultats de l'enquête menée dans le cadre des conflits d'intérêts. A mon sens, le seul « Retrait de confiance » qui soit plausible et justifié, c'est celui auquel pourrait appeler ce Peuple pour secouer ces soi-disant « politiques » à qui il a donné ses voix et qui, malheureusement, n'ont pas pensé ni à lui et ni à la patrie, mais plutôt à eux-mêmes.