Mohamed Cheguenni, 50 ans, ancien professeur de philo, originaire de Tunis et ayant la nationalité française, a été tué dans sa papeterie à Marseille, vendredi 9 novembre au soir, par un braqueur qui l'a poignardé à 3 reprises au thorax en venant le dévaliser. Néanmoins, le butin du braquage qui a coûté la vie au ressortissant tunisien, au centre-ville de Marseille, ne dépassait pas quelques dizaines d'euros et des jeux de grattage, selon les enquêteurs. Les policiers disposent principalement du témoignage d'un client de la papeterie qui a donné l'alerte après avoir vu le gérant à terre et un homme fouiller dans le tiroir-caisse, les traits masqués par une capuche. L'ancien professeur, Mohamed Cheguenni, avait malgré tout décidé de reprendre le commerce. La victime, qui gérait l'établissement depuis un an seulement, n'était pas connue de la justice.C'était un homme doux et gentil, qui aimait son nouveau métier, selon le coiffeur du quartier. Tous ses voisins ont été affectés par sa disparition et sont venu se recueillir là où il a été tué. Le meurtrier du commerçant dont le magasin n'était pas équipé d'un système vidéo dans ce quartier calme de Marseille, n'a toujours pas été identifié samedi matin par les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme Le corps du défunt subira une autopsie au cours du week-end à l'institut médico-légal de la Timone. Les policiers français devant le magasin de Mohamed Cheguenni au moment de la découverte du crime