Trois jours après la commémoration du 2ème anniversaire de la Révolution du 14 janvier 2011, jour où le président déchu avait fui son pays pour l'Arabie saoudite, Habib Kazdaghli, le doyen de la faculté des lettres de la Manouba, saura s'il sera condamné par la justice tunisienne ou bien blanchi par elle, le 17 Janvier prochain. M. Kazdaghli s'était pris dans l'entourloupe des tiraillements des salafistes qui n'ont d'idée que d'imposer la Chariâa à l'ensemble de la société tunisienne, et les modernistes, qui tentent d'y échapper pour l'instauration d'une démocratie moderne et progressiste. Rappelons que l'affaire Kazdaghla repose sur les deux étudiantes au ‘'Niqab'' qui refusaient de dévoiler leurs visages dans les salles de cours de l'université et avaient fait irruption dans le bureau du doyen pour protester contre ce règlement, l'accusant de les avoir giflées. Quant à M. Kazdaghli, qui a toujours réfuté ces allégations, est accusé d'"acte de violence commis par un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions" et encourt cinq ans d'emprisonnement. Lire l'article sur Le Monde