Suite à notre précédent article ‘'Quelles preuves détient Al Chourouk sur l'extradition du tueur de Chokri Belaïd'', relatif aux déclarations de la journaliste Khadija Yahyaoui quant à la remise par les autorités algériennes aux autorités tunisiennes de Kamel Gadhgadhi, arrêté sur le territoire algérien, la journaliste a livré d'autres informations sur les ondes de Shems FM. Yahyaoui a annoncé qu'elle va comparaitre, mardi 12 mars, devant le juge d'instruction à l'issue de son article publié sur la remise de l'assassin par les autorités algériennes, indiquant que la convocation reçue pour sa comparution ne comprend aucun détail sur l'affaire ou sur la date. La journaliste a également précisé que le suspect dans l'assassinat de Belaïd, le dénommé Kamel Gadhgadhi, comparait actuellement devant la brigade criminelle et n'a pas été présenté à la justice. Elle a ajouté que ces déclarations sont graves, car le présumé assassin aurait cité plusieurs personnes d'un parti politique et que sa vie pourrait être en danger. Khadija Yahyaoui a déclaré que plusieurs avocats, juges et hommes de médias lui ont exprimé leur soutien. Quelle est donc la part de vérité dans les affirmations de la journaliste Khadija Yahyaoui ? Va-t-on assister à un ''bras de fer'' entre la journaliste et le ministère de l'Intérieur qui a démenti précédemment avoir reçu livraison du dénommé Kamel Gadhgadhi ?