L'affaire de l'assassinat du leader de l'opposition, Chokri Belaïd est de retour sur la scène politique. Le quotidien Al Chourouk a publié dimanche 10 mars 2013 un article qui a créé une grande polémique. Selon le journal, l'Algérie a livré le tueur de Chokri Belaïd aux autorités tunisiennes après l'avoir arrêté depuis environ six jours sur la frontière tuniso-algérienne. Toujours selon la même source, la partie algérienne a repéré les mouvements du « tueur » et de son groupe à travers un « satellite géostationnaire fixé sur les zones frontalières ». Le journal ajoute que l'assassin présumé Kamel Ghaghgadhi serait « en danger de liquidation » car ses déclarations aux enquêteurs seraient « accablantes » pour certaines personnes qualifiées par le journal de « politiciens du pays ». Le ministère de l'Intérieur a démenti dimanche les informations publiées par le journal. Dans un communiqué rendu public, le ministère précise que les autorités algériennes ont arrêté l'assassin de Chokri Belaïd et l'ont remis à leurs homologues tunisiennes. Le ministère s'étonne que le journaliste qui a publié cet article n'ait pas contacté les sources sécuritaires et judiciaires concernées pour vérifier la véracité des informations avant leurs publications.