Malgré des efforts considérables déployés par l'Armée nationale, le fléau du terrorisme, ce vilain et méchant ‘'intrus'' qui nous a été ‘'parachuté'' après la Révolution populaire du 17 Déc 2010 / 14 Janv 2011, lors des gouvernements de la Troïka, continue à faire des siennes et à demeurer une menace de plus en plus grandissante à l'horizon d'un avenir encore obscur. Hormis les dizaines de martyrs parmi les vaillants soldats et agents des forces sécuritaires tués, assassinés froidement et même mutilés par les groupes terroristes à Châambi et les monts de proximité, deux généraux de l'Armée nationale ont fait les frais de ce fléau. Tout d'abord le Général Rachid Ammar, Chef d'Etat-major des trois corps d'armées depuis le 19 Avril 2011, puis son successeur, le Général Mohamed Salah Hamdi, Chef d'Etat-major de l'armée de Terre depuis le 9 Juillet 2013. Le premier, a présenté sa démission le 24 Juin 2013 après avoir annoncé vouloir quitter ses fonctions afin de bénéficier de son droit à la retraite, et ce, dans un moment crucial où le terrorisme battait son plein. Quant au second, il vient tout juste de démissionner le 30 Juillet 2014, sans raison apparente mais compréhensible, une démission qui a fait le tour des pages des réseaux sociaux et des médias avant d'être démentie par le porte-parole du ministère de la Défense, puis confirmée quelques heures plus tard par l'attaché de presse du même ministère. Hamdi remet donc sa ''casquette'' dans un moment encore plus crucial que le premier. Dans ce contexte, l'ancien ministre des Affaires Sociales, Khalil Zaouia, a indiqué, vendredi 1er août 2014 sur Shems FM, que des différends au sein de l'administration de l'armée auraient provoqué la démission du Chef d'Etat-major de l'armée de Terre, le général de division Mohamed Salah Hamdi. Néanmoins, Zaouia a assuré que cette démission n'aura aucun impact sur le rendement des forces armées dans la guerre contre le terrorisme. De son côté, Mokhtar Ben Nasr, Colonel-major à la retraite, ancien porte-parole du ministère de la Défense, est revenu également sur la polémique actuelle autour de la démission du général Mohamed Salah Hamdi, qualifiant de ''vide'' la polémique en question, tout en ajoutant qu'il est du droit des citoyens d'être mis au courant de tout, à l'exception des informations qui doivent être gardées au secret dans l'intérêt de la sécurité nationale.