L'invité de la chaîne Al Hiwar Ettounsi, lors de l'émission pertinente Liman Yajro'o Fakat de Samir El Wafi, n'était autre que l'ancien super-ministre Mondher Zenaïdi, fraîchement retourné de France pour mener sa campagne électorale en tant que candidat aux élections présidentielles. Les téléspectateurs qui suivent fréquemment la coquette émission dans laquelle son animateur et producteur tente à chaque fois de piéger son invité ‘'clé'', ont découvert hier soir un Mondher Zenaïdi lucide, pieds à terre, ayant réponse à tout, audacieux, ambitieux, sûr de lui, fier de son pays et surtout de son long parcours comme ministre (17 ans d'affilée) au sein du régime Ben Ali, aussi bien que des hautes responsabilités assumées également du temps de Feu le président Habib Bourguiba. Il faut reconnaître, que Samir El Wafi a tissé comme d'habitude sa ‘'toile d'araignée'' autour de son invité pour le piéger, VTR et documents à l'appui, mais il faut reconnaître également, que Zenaïdi, en fin limier et en homme politique chevronné dont les compétences et l'empreinte laissée dans chacun des ministères qu'il avait dirigés n'échappe à personne, n'est pas tombé dans le piège du journaliste. Même si Mondher Zenaïdi aurait commis quelques erreurs malgré lui, pourquoi ne pas mettre en VALEUR ses qualités, ses réalisations, sa très grande expérience gouvernementale, son important et imposant relationnel à l'échelle internationale, sa maturité et sa prédisposition à donner encore plus à son PAYS ? Pourquoi donc ne pas se baser sur une RECONCILIATION pour arriver à soutirer le MIEL de l'abeille et accorder une chance à toutes ces compétences au lieu de les pousser à l'oubli ?