Selon vous, la Tunisie est-elle une république, un royaume, un zoo, une prison ou rien ? Comme chaque année, les amis et proches du cyberdissident Zouhait Yayahoui commémorent sa mort survenu le 13 mars 20005 suite a 18 mois de détention de l'ancien régime, Ettounsi était la première victime de la police informatique de ZABA qu'il a combattu à l'encre brulant via ses articles depuis 2001 sans aucune peur et cela une décennie avant la révolution Tunisienne. Date et heure: Vendredi 13 mars à 18h30 , Lieu: Espace Cogite - Immeuble les Arcades, Rue du Lac Biwa, Les Berges du Lac, 1053 Tunis Programme: - Visionnage d'un mini documentaire qui retrace la vie de Zouhair. - Témoignage de ses amis et proches. Biographie (Wikipedia) Economiste de formation, il connaît un succès grandissant1 grâce à ses écrits vitriolés, rédigés sous le pseudonyme d'Ettounsi (« Le Tunisien » en arabe) sur le journal en ligne Tunezine, le plus souvent en dialecte, et dénonçant la censure et le non-respect des droits de l'homme par le régime de Zine el-Abidine Ben Ali2. Il diffuse notamment la lettre ouverte3 que le juge Mokhtar Yahyaoui, son oncle, adresse au président pour dénoncer l'absence d'indépendance du pouvoir judiciaire.Il est arrêté le 4 juin 2002, aux environs de 19 h, par six policiers en civil dans le cybercafé de Ben Arous où il travaille et gère son site4. Condamné le 10 juillet par la quatrième chambre de la Cour d'appel de Tunis à une peine de deux ans de prison pour « propagation de fausses nouvelles dans le but de faire croire à un attentat contre les personnes et contre les biens » et « vol par utilisation frauduleuse de moyens de communication »1, le procès ne semble pas remplir les conditions d'un procès équitable4. Il devient alors le symbole des difficultés du journalisme en Tunisie. Il passe un an et demi à la prison de Borj El Amri où il subit torture et humiliations4 et entreprend des grèves de la faim pour protester contre sa détention. Privé de courrier, de lecture, de colis de nourriture et même de son journal intime, il souffre d'abcès dentaires mais ne peut consulter un dentiste qu'après des mois de souffrance5. Il bénéficie d'une libération conditionnelle, le 18 novembre 2003, grâce à des pressions internationales2.Honoré le 19 juin 2003 du premier prix Cyberliberté de Reporters s@ns frontières - Globenet6, il meurt à l'âge de 37 ans d'une crise cardiaque, le 13 mars 2005, à l'hôpital Habib-Thameur de Tunis2.