Le dossier relatif au mégaprojet touristico-immobilier Sama Dubaï ‘'La porte de la Méditerranée'', resté en suspend depuis plusieurs années, précisément depuis que le promoteur immobilier émirati ait décidé de geler ses projets, il y a de cela 7 ans, tend à s'orienter vers un règlement par voie judiciaire, sachant que la Société d'études et de promotion de Tunis Sud (SEPTS) semble vouloir embaucher un cabinet de conseil juridique dans ce sens. Par contre, Sama Dubai veut toujours garder son royaume sur le lac. A noter que dans une déclaration accordée à l'Economiste Maghrébin et sur les ondes de Radio express fm, Mohamed Salah Arfaoui, ministre de l'Equipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire avait indiqué que «les litiges seront résolus diplomatiquement et politiquement avec les Emirats arabes unis, Etat avec lequel le leadership tunisien entretient d'excellents rapports. Plus simplement, le problème sera résolu entre Etats. Concrètement, la solution serait peut-être de remplacer les investisseurs défaillants par d'autres émiratis plus performants». Une solution sage qui pourrait probablement éviter au gouvernement tunisien de tomber dans le piège des poursuites judiciaires à l'international et de perdre un apport significatif en dinars. Rappelons que le mégaprojet de Sama Dubai ‘'La Porte de la Méditerranée'' qui se situe au cœur de Tunis, soit à prés de 200 m de l'avenue Habib Bourguiba, s'étend sur une superficie de 1.000 hectares et qu'une fois réalisé, il permettra d'assurer une extension de la capitale vers le sud et de l'animer davantage, surtout avec la mise en place d'un port de plaisance d'une capacité de 1.300 à 1.500 bateaux. Par ailleurs, le projet prévoit la création de 150 à 200.000 nouveaux emplois et l'aménagement de nouvelles zones résidentielles d'une capacité d'accueil d'environ 200.000 habitants. Le secrétaire d'Etat chargé de l'Habitat, Anis Ghedira, a annoncé quant à lui que d'autres investisseurs privés ont exprimé leur intérêt à investir dans ce projet. «Il est inadmissible de ne pas tirer profit de ce patrimoine foncier de la Tunisie, dont la valeur est passée de 15 milliards de dinars en 2008 à 25 milliards de dinars actuellement (aux prix courants)», a-t-il précisé.