Ce qui se passe actuellement dans certaines de nos mosquées, par ignorance ou dicté par une quelconque partie, ne fait guère honneur à la religion musulmane, du fait que les chaos créés à l'intérieur des lieux de culte vont en contre-sens des principes de l'Islam. Qui donc est en train de raviver le feu de la ‘division' des tunisiens ? Ce vendredi encore, le prêche et la prière n'ont pas eu lieu à la mosquée de Sidi Lakhmi, à Sfax, pour la troisième fois consécutive, par solidarité à l'imam déchu, Ridha Jaouadi, dont les sympathisants appellent à sa reconduction dans sa fonction et au limogeage du ministre des Affaires religieuses, Cheikh Othman Battikh. A Béja également, le nouvel imam désigné par les autorités religieuses, Abdelhafidh Kadri, a été empêché de faire son prêche du vendredi, par des fidèles de la mosquée "Al Hidaya". Un autre incident s'est déroulé à Nabeul, au sein de la mosquée "Baraka", dans la région de Barraket Essahel, lorsqu'un fidèle n'a pas hésité à interrompre le prêche de l'imam pour contester la citation d'un verset du Coran par l'imam dans lequel ‘Allah ordonne aux musulmans de faire allégeance à ceux qui les gouvernent'. L'indiviu a haussé la voix et engagé une discussion avec l'imam avant de quitter la mosquée avec plusieurs autres fidèles. Je repose de nouveau la même question : Qui ravive donc le feu de la ‘division' des tunisiens ?