Depuis sa reprise d'activités à horaires réduits (de 9h à 15h) lundi 17 janvier, la CTICI a commencé à contacter tous les opérateurs italiens présents sur le territoire tunisien (environ 750 entreprises) ainsi que tous les adhérents tunisiens. Ce travail permettra à la CTICI d'avoir un cadre général de la situation et de pouvoir agir, en étroite collaboration avec les organismes tunisiens préposés, afin de pouvoir assister et faciliter la reprise des activités de chacun. Par ailleurs, la CTICI met en place une campagne d'information via les médias italiens pour transmettre un message positif, soulignant la volonté de tous les entrepreneurs, qu'ils soient italiens ou tunisiens, de rétablir rapidement leurs activités dans le but de redémarrer l'économie. Cette promotion s'appuie sur le fait que la Tunisie est un pays structuré qui «sera toujours un lieu où il est bon d'investir, avec l'avantage de pouvoir travailler dans un cadre législatif qui n'est plus arbitraire, mais assuré d'une éthique et d'une transparence dans son application», selon son secrétaire général, Ferruccio Bellicini. Il considère également que la rapidité avec laquelle le pays saura se redresser et faire repartir de nouveau son économie est primordiale, et encourage les opérateurs italiens et adhérents à faire montre de volonté pour reprendre leurs activités.