Entamée depuis hier 31 janvier, la grève des agents de la Société tunisienne d'acconage et de manutention (STAM) se poursuit et porte sur plusieurs revendications. En ce moment même où nous rédigeons cet article, notre journaliste sur place au port de Radès nous signale que huit parmi les agents de la STAM sont actuellement reçus par le ministre de l'Equipement et du Transport. Ces revendications portent, essentiellement, sur la situation générale et autres conditions de travail des agents de la STAM. Au passage ils accusent même les pouvoirs publics, au premier rang desquels, la direction de la STAM d'avoir détourné une partie d'un fonds de 60 millions de dinars accordé par la Banque mondiale au port lequel n'aurait reçu que 25 millions de dinars. En outre, ils signalent des cas de détournement de fonds sur les achats d'équipement par la STAM. En clair, la reprise du travail au port de Radès est conditionnée par le résultat des négociations en cours avec le ministre de l'Equipement et du Transport. Affaire à suivre donc. TB