Ces taux ne sont pas adaptés, estiment-ils, à l'ampleur des dégâts subis par les entreprises et ne leur permettent pas une reprise progressive de leurs activités. Les représentants de l'UTICA ont exprimé, par ailleurs, leur attachement à un dédommagement intégral des entreprises touchées par les dégâts. Ils ont appelé au rééchelonnement des sommes dues aux entreprises par la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), à l'annulation des amendes de retard et au report de la déduction de l'avance sur l'impôt dans la conjoncture actuelle. Les membres du bureau exécutif ont critiqué les augmentations de salaires imposées aux entreprises en cette période, et ce avant les négociations sociales, précisant que ces augmentations portent notamment sur les primes spécifiques. Ils relèvent que ces demandes contraignent et mettent la pression sur l'entreprise, appelant le gouvernement de transition à intervenir pour mettre fin aux dépassements et à l'anarchie. Instaurer un dialogue entre les différents opérateurs économiques et sociaux en vue de promouvoir le rendement de l'économie nationale est également un impératif, ont-ils dit. Selon un communiqué de l'UTICA, publié, lundi, par le journal "Al Bayane", le Premier ministre avait déclaré que de nouveaux fonds pour l'investissement seront créés, outre le renforcement du fonds de développement industriel. M. Ghannouchi a appelé les industriels et les chefs d'entreprise à préserver leurs sociétés et à améliorer leurs relations avec les salariés. Le "Forum de Carthage sur l'investissement" qui sera organisé la semaine prochaine et dont l'objectif principal est la promotion de l'investissement permettra aux partenaires européens de renouveler leur appui à la Tunisie sur la voie de la démocratie, a relevé le Premier ministre. (TAP)