Selon le témoignage direct de syndicalistes présents sur place lors des derniers événements contre les représentations de l'UGTT, les personnes qui ont mis le feu aux documents du siège de l'UGTT à Fériana ont été identifiées comme appartenant au Mouvement Ennahdha, aussi ben par leurs noms que par les plaques minéralogiques de certaines voitures dont la présence a été prouvée sur les lieux! Et Houcine Abbassi, le 13ème secrétaire général de l'UGTT, est immédiatement monté au créneau en lançant un avertissement cru et direct à l'adresse d'Ennahdha. Une attitude qui invite à marquer un moment de réflexion quand on connaît la personnalité singulière de M. Abbassi car celui qui s'est fait la réputation d'un d'esprit calme, qui ne s'émeut pas facilement devant les pires situations au sein de cette Centrale où seuls les plus solides sont capables de donner le change, n'est pas réputé prendre les choses à la légère. Vérification faite, nous avons su qu'avant de se faire une opinion, il avait parlé à tout le monde, à commencer par les témoins directs qui se trouvaient sur place au moment des faits et à finir par le sentiment des deux membres du BE de l'UGTT qu'il avait mandatés pour mener l'enquête (Mouldi Jendoubi et Anouar Ben Kaddour). Ce n'est qu'après cela qu'il a réuni le Bureau exécutif de la Centrale syndicale autour d'une positon commune où il dit texto: J'avertis contre la poursuite des incitations contre l'UGTT de la part de certaines parties au pouvoir voulant instituer une nouvelle dictature dans le pays sur tous les fronts! Dans le reste de la prise de position, Abbassi rejoint tous les esprits analytiques qui disent sans rougir que, dans la Tunisie post-Révolution, rien ne peut se faire sans l'implication de l'UGTT. Et le message est clair!