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Eunice Crook OBE/DG British Council Tunis: “Notre ambition a été multipliée par un facteur de dix»
Publié dans WMC actualités le 17 - 05 - 2012

Jadis plutôt limitée, en raison des restrictions imposées sous Ben Ali à la société, l'activité du British Council explose depuis le 14 janvier 2011.
En poste en Tunisie depuis près de trois ans, Eunice Crook OBE s'est ennuyée à mourir durant la première partie de son séjour tunisien. Parce qu'elle se tournait les pousses, ou presque. «Avant la révolution, j'étais très impressionnée par la qualité des gens que j'ai rencontrés en Tunisie et par la qualité des interactions que l'on pouvait avoir avec les gens en tant qu'individus. Mais j'étais très consciente que ces individus opéraient dans un environnement démobilisant et déresponsabilisant. Alors qu'on pouvait avoir un projet avec une personne ou un petit groupe d'individus, essayer de l'agrandir était presqu'impossible. D'ailleurs, nous avions fait très peu de choses avec la société civile. Et même au sein des ministères, vous rencontriez des gens fantastiques qui savent ce qu'il faut faire mais ne pouvaient pas le faire. Tout le monde craignait de prendre des risques et personne ne voulait être celui qui en prenait», observe Eunice Crook Obe, jadis en poste en Inde.
Partie à la mi-décembre 2010 prendre ses vacances du nouvel an, la directrice générale du British Council Tunis a laissé, en partant, un pays calme «le plus stable d'Afrique du Nord», écrivait-elle un mois après le 14 janvier 2011- et en a retrouvé un, trois semaines plus tard «au bord de la révolution».
Les premières semaines après la révolution n'ont pas été faciles. Le British Council a dû fermer le centre de langue pour quelques jours, et évacuer son personnel non-tunisien. Mais «au bout de trois semaines, ils étaient de retour parce que la situation a été contrôlée rapidement. Et depuis, je ne crois pas que nous ayons arrêté depuis», note Eunice Crook Obe.
Pour la directrice générale du British Council à Tunis, qui considère comme «un privilège» le fait «d'être ici en ce moment», la vie suit un tout autre rythme et a une toute autre saveur depuis près d'un an et demi. Elle sait que «cela va prendre du temps, que ce sera une voie rocailleuse», mais reste confiante: «la Tunisie peut faire la transition vers une société ouverte, juste et transparente. Et j'espère que le British Council peut jouer un rôle pour aider et soutenir ce changement».
Son optimisme provient du fait que «beaucoup de pas positifs sont en train d'être faits. Des choses qui n'étaient pas discutées auparavant le sont aujourd'hui. Et dans la société civile il y a une telle énergie, particulièrement parmi les jeunes, en vue de faire des choses pour aider leur pays».
Pour le British Council, la révolution a entraîné «un changement de priorités et un changement d'engagement par ce que nous croyons que ceci est le moment où les relations culturelles sont absolument vitales pour vous aider. Notre ambition a été multipliée par un facteur de dix en Tunisie et notre activité a cru énormément».


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