L'impulsion des investissements municipaux et l'accélération du rythme de réalisation des projets ont été au centre des travaux de la séance de travail, tenue vendredi 24 août, au siège de la municipalité de Ben Arous, séance qui a permis d'exposer l'avancement des projets lancés dans toutes les municipalités du gouvernorat et de mettre l'accent sur les difficultés qui entravent ou retardent leur réalisation. Les recommandations issues de la séance concernent, entre autres, la nécessité d'une meilleure exploitation et d'une bonne gestion des dépôts municipaux, la rationnalisation de la consommation du carburant, la création des agences municipales chargées de la collecte des déchets et la révision des plans d'investissement municipaux, sans oublier celles ayant trait au curage des cours d'eau avant les premières pluies d'automne et au controle des recettes des finances. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la réforme, Saïd Mechichi, a souligné à cette occasion les défis majeurs auxquels doit faire face l'action municipale pour reprendre un rythme normal. Il a notamment reconnu l'existence d'une crise au niveau du rendement municipal liée aux évenements après la révolution et à l'anarchie qui s'en est suivie, ce qui a amplifié le phénomène d'accumulation des déchets. M. Mechichi a estimé nécessaire de «résoudre ce problème avec objectivité et un grand sens de responsabilité pour retrouver une situation normale», soulignant l'engagement du ministère à soutenir les municipalités dans la réalisation de leurs projets. Il a, également, recommandé de bien préparer les projets municipaux en tenant compte de leurs spécificités en coordination avec les services régionaux et municipaux. Le directeur général des collectivités locales et publiques au ministère de l'Intérieur, Mokhtar Hammami, a admis l'existence des difficultés dans les délégations spécifiques et la régression des investissements. Cependant, il a promis que le ministère se charge d'assurer aux municipalités l'autofinancement consacré aux projets de réhabilitation des quartiers populaires. WMC/TAP