Maxxx Chips transforme son spot publicitaire en une histoire nationale...    Fréquences des chaînes payantes et gratuites et applications pour suivre Egypte vs Angola en direct    Tunisie Telecom organise son premier "TT Family Day" : la famille pilier de la stabilité professionnelle et la performance de l'entreprise    George Clooney et sa famille deviennent Français et s'installent en Provence    Sécurité routière : un dispositif spécial pour la nuit du 31 décembre    Météo en Tunisie : temps nuageux, pluies éparses la nuit    L'ATB et Visa International célèbrent les grands gagnants du jeu-concours ATB & Visa à l'occasion de la CAN Maroc 2025    La communauté tunisienne en tête de la croissance des naturalisations en France    Volcan Etna en Sicile : ses effets atteignent-ils la Tunisie ?    Tunisie : première scoliose pédiatrique réussie avec navigation chirurgicale    Nouveaux détails dans le drame de Beni Mtir : la fillette n'était pas en sortie scolaire    Pourquoi Ben Romdhane manquera le prochain match de la Tunisie ?    CAN 2025 : voici le calendrier des rencontres prévues ce lundi    Signature de cinq accords tuniso-saoudiens à Riyad    Décès de Brigitte Bardot, icône du cinéma et militante pour les animaux    Tunisie-Nigéria (2-3) : La déception et des interrogations    Match Tunisie vs Nigeria : Où regarder le match de la CAN Maroc 2025 du 27 décembre ?    L'ATB et Visa International célèbrent les grands gagnants du jeu-concours ATB & Visa à l'occasion de la CAN Maroc 2025    Diaspora tunisienne : comment la Tunisie peut-elle séduire à nouveau ses talents expatriés?    Salon de l'Entrepreneuriat RIYEDA : autonomiser pour entreprendre et inclure    QNB organise des ateliers financiers pour les élèves de l'école primaire «El Chedly Khaznadar» à Ezzahra    Grand concert du nouvel An à Tunis : l'Orchestre symphonique Tunisien au théâtre de l'opéra (Programme)    IQOS ILUMA i lancée en Tunisie par Philip Morris International : transition vers un avenir sans fumée    Festival international du Sahara 2025 à Douz : tourisme et artisanat au cœur de la 57e édition    Météo en Tunisie : pluies orageuses sur le Nord et localement sur le Centre    De l'invisibilité à l'hyper-visibilité: le voile dans l'imaginaire onusien    Les couleurs du vivant: Quand la biologie et l'art se rencontrent    Tunisie-Japon : SAITO Jun prend ses fonctions et promet un nouvel élan aux relations bilatérales    Festival Saliha de la musique tunisienne à la ville du Kef : ateliers, concerts et spectacles (programme)    Kaïs Saïed : seule l'action sur le terrain fera office de réponse    Séisme de 6,1 à Taïwan : sud-est secoué sans dégâts signalés    Crash près d'Ankara : le chef d'état-major libyen tué    CAN 2025 - Tunisie-Ouganda : Un avant-goût de conquête    Yadh Ben Achour reçoit le prix Boutros Boutros-Ghali pour la Diplomatie, la Paix et le développement (Vidéo)    Tunisie Telecom lance sa campagne institutionnelle nationale «Le Don des Supporters»    Match Tunisie vs Ouganda : où regarder le match de la CAN Maroc 2025 du 23 décembre?    Riadh Zghal: Le besoin de sciences sociales pour la gestion des institutions    Tunisie à l'honneur : LILY, film 100% IA, brille sur la scène mondiale à Dubaï    Nabeul accueille le festival international Neapolis de théâtre pour enfants    Le carcadé: Une agréable boisson apaisante et bienfaisante    CAN Maroc 2025 : programme des matchs de la Tunisie, préparatifs et analyse des chances    Elyes Ghariani - Le Style Trump: Quand l'unilatéralisme redéfinit le monde    Slaheddine Belaïd: Requiem pour la défunte UMA    Comment se présente la stratégie américaine de sécurité nationale 2025    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Tunisie:
Ces assassinats politiques auraient été évités si les nahdahouis…
Publié dans WMC actualités le 29 - 07 - 2013

C'est pour cette raison que tous les tunisiens font assumer au parti Ennahdha et à ses alliés, Ettakatol et le Congrès pour la République (CPR), l'entière responsabilité de tous les malheurs qu'a connus la Tunisie depuis le ratage de cette date (23 octobre 2012).
Est-il besoin de rappeler que parmi ces malheurs figurent, certes, ces deux assassinats politiques -ce qui est déjà catastrophique-, les agressions régulières perpétrées par les Ligues de protection de la révolution (bras musclé d'Ennahdha), la découverte d'entrepôts d'armes dans le pays (de véritables arsenaux de guerre) et d'essaims de terroristes dans les montagnes de Chaambi, de Bouchebka et d'autres du nord-ouest.
Pis, les familles des défunts Chokri Belaid et Mohamed Brahmi en sont tellement convaincues qu'elles ont décidé de ne pas recevoir les condoléances de la Troïka. Le geste est symbolique mais il en dit long sur l'aversion pour les locataires des palais de Carthage (présidence), de La Kasbah et du Bardo (parlement).
Lui-même menacé de mort, Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire dont les partis des deux martyrs sont des composantes, va plus loin que cette répulsion et qualifie ces assassinats de «crimes d'Etat par excellence», impliquant ainsi sans ambages les partis au pouvoir.
Un gouvernement de salut national sans la Troïka…
Il pense que ces crimes ont été, en plus, accomplis dans des climats politiques tendus, boostés et attisés par des appels aux meurtres et de déclarations incendiaires de la part de responsables d'Ennahdha et dérivés.
Moralité : les appels aux meurtres lancés en public, entre autres, par Sahbi Atig, président du groupe parlementaire d'Ennahdha à l'ANC, et par les imams des mosquées salafistes djihadistes étaient, selon Hamma Hammami, de véritables messages codés pour que les assassins mercenaires passent à l'exécution.
Il estime que, pour toutes ces raisons, le pays a besoin plus que jamais d'une nouvelle direction de la période de transition (gouvernement de salut national), une direction à laquelle la Troïka doit en être exclue pour une raison très simple. Elle ne peut pas être à la fois le problème (usurpation de la légitimité du peuple) et la solution (le salut).
Dialogue inutile avec la Troïka…
La thèse de Hamma Hammami est partagée par Mansour Moalla, ancien ministre de Bourguiba. Il a soutenu, à son tour, dans une déclaration à Radio Express Fm, qu'il est très difficile, aujourd'hui (après le 25 juillet), pour la Troïka de participer à ce gouvernement d'unité nationale. Ses responsables auraient dû, à ses yeux, avoir le courage de présenter, avant le 25 juillet, des excuses au peuple tunisien pour les erreurs qu'ils avaient commises à son endroit.
Et pour ne rien oublier, Hamma Hammami a fait observer que dans l'intérêt supérieur de la nation, il est «inutile» de «perdre du temps» en essayant d'engager un nouveau dialogue avec la Troïka qui a prouvé, à maintes reprises, son incapacité d'honorer ses engagements: élaboration d'une Constitution en une année, dissolution des Ligues de protection de la révolution, fixation d'un agenda pour les prochaines élections…
Ennahdha accuse…
Quant aux nahdhaouis et leurs alliés, ils donnent l'impression qu'ils évoluent en terrain conquis ou bien sur une autre planète. Au regard de leurs prestations sur les plateaux de télévision, ils campent sur leurs positions et sont déterminés à aller jusqu'au bout et à achever la période de transition «dans l'intérêt supérieur du pays» selon les termes de Mohamed Ben Salem, ministre de l'Agriculture.
La trouvaille des responsables nahdhaouis a été d'imputer la responsabilité des assassinats politiques en Tunisie, entre autres, à des puissances régionales hostiles, dès le commencement, aux révolutions du printemps arabe (allusion à l'Arabie Saoudite et à certains émirats du golfe).
Néanmoins, si cette affaire de complot extérieur s'applique à l'assassinat de Mohamed Brahmi (impact du scénario égyptien et appartenance nationaliste nassérienne du défunt), elle est loin de s'appliquer au meurtre de Chokri Belaid lequel a eu lieu, à une période où aucun changement politique régional majeur n'était signalé à l'époque.
A bon entendeur…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.