A l'issue de la tenue du premier Salon des services bancaires et de la monétique, organisé conjointement par l'Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers et la SOGEFOIRES avec le soutien de la Banque de centrale de Tunisie -manifestation sponsorisée entièrement par Webmanagercenter.com-, nous avons recueilli les impressions des participants. En effet, globalement, le sentiment des sondés montre une nette tendance à la satisfaction, du genre : 'nous sommes très satisfaits d'avoir participé à ce salon '' ; 'c'est une bonne chose '' ; une expérience enrichissante '' ; 'il est nécessaire de répéter cette expérience avec plus de communication quelques mois à l'avance '' ; 'excellent, ce salon nous a permis de montrer aux banques notre maîtrise de l'outil technologique nécessaire et de plus en plus indispensable aux banques'' ; etc. Cependant, une autre partie des sondés estime que, 'en soi, c'est une bonne chose d'avoir organisé ce salon qui a permis de mettre côte-à-côte toutes les offres des banques, mais le côté organisation est à revoir s'il y aura d'autres éditions''. Ce qui veut dire qu'on apprécie le concept mais pas l'organisation qui, selon cette partie des sondés, n'a pas été à la hauteur de leurs attentions. Ainsi, par exemple les fournisseurs des services en tout cas certains d'entre eux- n'ont pas apprécié qu'ils soient isolés des banques et d'autant plus qu'ils ne travaillent qu'avec elles. 'Nous aurions aimé être mélangés avec les banques '', disent-ils en substance. D'autres encore, notamment deux, ont carrément été déçus par ce Salon qui, selon eux, 'est une expérience à oublier''. On aura compris, il est difficile de satisfaire tout e monde à la fois. Maintenant, en tant que journaliste, nous pensons, nous aussi, que cette première en Tunisie a été une réussite totale sur certains angles, mais sur d'autres, ça l'est moins. D'abord en termes de présentation de produits et services bancaires, les banques ont fait preuve d'imagination, certaines allant jusqu'à proposer des offres spéciales Salon. Au total, tous les produits et services bancaires disponibles sur la place de Tunis ont été présentés lors de cette manifestation. Ensuite, les séminaires et autres forums organisés en marge du salon ont été d'une qualité élevée. Rappelons que le premier séminaire a concerné la qualité des services bancaires, une table ronde organisée à l'hôtel Abou Nawas Tunis, le 1er novembre 2007 ; alors que le second a trait à la promotion de la carte bancaire en tant que moyen de paiement. Sans oublier des services assurés par les banques au niveau de leur stand au profit des visiteurs du salon avec, il faut le reconnaître, plusieurs offres de produits et services. C'est le côté positif. Cependant, nous penons que les organisateurs n'ont pas tellement communiqué auprès des chefs d'entreprise tunisiens et du grand public : ils ont été très peu nombreux à visiter ce Salon. En tout cas, le premier salon des services bancaires et de la monétique n'aura pas drainé la foule comme on aurait pu le penser. Pourtant, le concept ou plutôt l'intitulé du Salon est incitatif, car il s'adresse à tout le monde, grand public et hommes d'affaires, mais surtout il s'inscrit dans le cadre de la contribution de la profession dans la mise en place du programme d'amélioration de la qualité des services bancaires, désormais érigée en obligation légale en vue de la hisser au niveau des normes bancaires mondiales En clair, les organisateurs de ce rendez-vous n'ont pas su attirer l'essentiel des personnes auxquelles s'adressait ce salon. Nous savons que, en général, la plupart des salons spécialisés organisés en Tunisie drainent beaucoup de personnes. Pourquoi pas celui-là ? Est-ce que les organisateurs n'ont pas eu le temps de faire sa promotion auprès du grand public et des chefs d'entreprise ? Est-ce que la tenue de cette manifestation a coïncidé avec d'autres manifestations en Tunisie ? Par ailleurs et à l'instar de certains exposants, était-il une bonne chose de séparer les sociétés de services des banques ? Donc beaucoup de questions auxquelles nous ne sommes pas capables d'apporter des réponses aujourd'hui.