Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Mohamed Yassine Jelassi, a indiqué que "la seule solution pour les chaînes de télévision qui ont été fermées par la HAICA est de se conformer à la loi". Les chaînes fermées auraient dû appliquer volontairement les décisions de fermeture émises par la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) jusqu'au réexamen de leurs dossiers en vue de reprendre la diffusion, a déclaré Jelassi à la TAP, en marge d'une rencontre tenue mardi au siège du syndicat à l'occasion Journée internationale de la l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes. Les directeurs des chaînes concernées par les décisions de fermeture devraient régulariser la situation de leurs chaînes afin de pouvoir diffuser dans le cadre de loi, a-t-il dit. Jelassi a souligné que le syndicat soutient l'application des décisions de l'instance de régulation concernant les chaînes qui enfreignent la loi pour assurer la régulation nécessaire de la scène audiovisuelle. Il a, toutefois, rappelé que le syndicat a demandé à la HAICA de réexaminer les dossiers des chaînes fermées, compte tenu de la situation des journalistes et des techniciens qui sont désormais sans emploi. Pour rappel, les forces de l'ordre ont procédé, le 27 octobre dernier, à la saisie du matériel et équipements de diffusion de la chaîne de télévision tunisienne "Nessma" et de la radio "al-Quran al-Karim", sur décision de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle. De son côté, la chaîne de télévision Hannibal TV a suspendu le 29 octobre dernier la diffusion de ses programmes conformément à la décision de la HAICA.
