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Dubaï, ville hub, ville de tous les (im)possibles
Publié dans WMC actualités le 26 - 03 - 2009

A peine remise de mon voyage, je profite d'un beau soleil radieux et pars à la découverte de Dubaï. Dubaï la folle, Dubaï miracle, Dubaï hautaine, Dubaï aubaine… Incroyable ! Enorme ! Ahurissante ! Grandiose ! Démente! Impossible d'échapper au lyrisme. Dubaï conjugue parfaitement les superlatifs.
Mon guide m'assomme de records. «Emirates Tower est la plus haute tour du monde», «Borj El Arab est l'hôtel le plus luxueux du monde». Le «plus grand» par-ci, le «plus énorme» par-là, le plus fantastique, le «plus haut», «le plus du plus». Le record semble devenir obsessionnel dans cette ville. Ma première impression est de penser que Dubaï a été conçue comme un énorme terminal. La ville, après ma première journée de balade, me fait en fait penser à un énorme «Guiness book».
20% des grues du monde se trouvent à Dubaï. Les tours et les projets se concurrencent l'excentricité, les budgets et les prouesses techniques. La valse des camions ponctuent la vie des automobilistes qui, une fois sur deux, sont détournés de leur chemin. Les palaces les plus chers du monde offrent des suites à plus de 1.000 dollars avec vue sur grue. Les embouteillages bloquent la ville qui continue, paisiblement, sa révolution urbaine. Le meilleur dit-on, le plus fou, assurément ou peut-être, resterait à venir.
Qu'en est-il dans la vie de tous les jours? A quoi correspond cette ville dans la tête de ceux qui y passent et surtout dans celle de ceux qui y vivent ? Qui sont les dubaïotes, «locaux» et «expat»? Pourquoi vient-on à Dubaï ? Certains revendiquent le côté pluriculturel, alors que d'autres insistent sur diverses populations qui se mélangent peu. Qu'en est-il au juste des rapports sociaux dans cette ville ? La crise aura-t-elle des répercussions sur la nature des rapports établis?
Durant mes premières rencontres avec les populations locales, c'est le mot «hub» qui revient en boucle dans toutes les bouches. Dubaï est un hub. Un point de rencontres, où l'on amasse de l'argent, certes, mais le hub est littéralement un nœud. C'est-à-dire un point central, un pôle d'échanges, une plateforme, qui finit, peut-être, par vous capter.
«Les jeunes cadres y trouvent la plus belle des vies. On reconnaît leurs compétences, ils gagnent de l'argent, ils s'éclatent dans et après le boulot. C'est l'Occident, les impôts en moins. Un mixte entre Sillicon Valley et Las Vegas», résume David H., 29 ans, travaillant dans les nouvelles technologies et vivant à Dubaï depuis 9 mois. «J'adore Dubaï, je suis amoureuse de cette ville, ou peut-être de ma vie ici. Je suis comme un poisson dans l'eau. J'y ai une qualité de vie que je n'ai trouvée nulle part ailleurs ayant vécu à Paris, Strasbourg, Tunis et au Caire et j'ai vadrouillé pas mal», renchérit Selma N., une jeune tunisienne travaillant à la «Dubaï School of Governement», une institution qui se veut l'équivalent de l'ENA pour le Monde arabe.
“Melting-pot” ou “Meeting point”?
Pour comprendre Dubaï, il faut garder en tête que les locaux représentent 950 mille personnes. De fait, 80% de la population sont des expatriés. Comprenez, un étranger pour qui Dubaï est l'Eldorado. Un étranger qui signe un contrat pour s'y établir, travailler et s'enrichir. Dubaï, à ce titre, justifie sa réputation. Elle est la ville de tous les possibles. L'essor de cette ville, alimenté par le secteur immobilier, a provoqué une ruée d'étrangers attirés par des salaires alléchants, la quasi-absence d'impôts et la garantie d'un climat ensoleillé toute l'année. Dubaï est surtout une réponse à des jeunes brillants issus de milieux aisés qui ont, en moyenne, 30 ans et moins, et qui ont fait des écoles internationales. Ils vivent à l'ère de la mondialisation. Beaucoup se sentiraient à l'étroit dans une vie rangée. «Entre midi et deux heures, nous sommes 12 au restaurant et 8 nationalités», précise Nebil, installé à Dubaï depuis septembre 2008.
Loin des cadres qui gagnent des salaires à 5 zéros par mois, Marie Lou jeune technicienne en manucure pédicure, résume la situation à sa manière : «Je viens des Philippines. Mon salaire, même s'il est de misère, est à multiplier par 11 fois dans mon pays. Je viens de finir la construction de ma maison et j'attaque les travaux de la maison de mes parents. C'est ici et nulle part ailleurs que je peux réaliser mes rêves aussi vite». L'émirat a récemment fait voter des lois pour protéger les droits des travailleurs. Le sujet ayant soulevé diverses interrogations.
"La Dubai way of life" se résume à "shopping, eating et meeting". Les malls (centres commerciaux) sont au cœur de la vie. Ils sont de plus en plus nombreux et rivalisent en excentricité. Qui y va d'une piste de ski, qui y va d'un aquarium gigantesque. Les marques les plus prestigieuses du monde se bousculent au portillon. Cela peut vous paraître futile. Je conviens que ce n'est pas le meilleur des indicateurs économiques ou sociaux, de surcroît reconnu par aucune instance de référence, mais la concentration de sacs griffés à plus de 1.000 euros et de voitures à plus de 100.000 euros, fait ici légion.
Mon sentiment envers les femmes et leurs interminables robes noires est encore confus pour la Tunisienne et laïque que je suis. Au bout de quelques jours de séjour à Dubaï, il est certes vrai, que voir des couples et des familles entières en tenue traditionnelle se promener est un véritable joli tableau.
Les hommes sont vêtus de leur «dechdacha» blanche, parfaitement repassée qui tranche avec le noir des robes des femmes. Le contraste me semble écrasant. Sans mauvaise foi aucune, les femmes portent joliment et fièrement leur «aabaya». Beaucoup d'entre elles la laissent légèrement ouverte. En dessous, on aperçoit des sandales magnifiques et des bouts de «jeans Slim». Elles sont tout autant si ce n'est plus «Fashion Victim» que les femmes sous d'autres cieux.
La beauté et la séduction ont toujours été au cœur de la psychologie arabe. «Cela ne nous rend que plus belle», résume évasivement et rapidement Meriem, non sans ironie ! Telles des princesses, leurs yeux sont magnifiquement maquillés du célèbre Khôl. Ils peuvent se transformer en de véritables armes pour qui oserait s'y perdre. Les parfums qui les embaument sont capiteux et forts. Ils sont aussi puissants qu'elles le paraissent lorsqu'elles se promènent dans les centres commerciaux, au bras de leurs maris qui portent galamment les paquets souvent nombreux.
Aller à la plage publique à Dubaï ressemble à aller à la plage comme partout au monde. Les hôtels pratiquent des prix drastiques pour préserver leur clientèle. Les gens en maillot se baignent. Les enfants construisent des châteaux de sable. Les uns vont et les autres viennent. Sauf qu'ici, plus qu'ailleurs et par rapport aux plages publiques de bien des pays, les gens sont tous beaux, bronzés, riches et en bonne santé.
A Dubaï, on ne rigole pas avec la santé. A la signature du visa de travail. «On nous fait passer une batterie de tests sanguins incroyables, et gare à celui qui choppe quelque chose!», chuchote A.B. C'est, je le découvrirais plus tard, un des sujets dont on parle le moins dans la ville.
De retour de la mer, j'ai été frappée par l'absence de «locaux» sur certaines plages. Il y a comme une forme de «gentlemen agreement» qui régit les relations entre les expatriés et les locaux. Une ligne rouge subtile, mais bel et bien réelle.
La crise est l'épreuve de vérité
Depuis que je suis arrivée, j'entends parler «du syndrome des clefs dans le contact». On murmure que tous les jours, des dizaines d'expatriés mettent le cap sur l'aéroport et y laissent leurs voitures. On parle de l'annulation de 1.500 visas de travail par jour. On mentionne le renouvellement de tout autant, ou même plus. On parle de licenciements. On parle de «Target» des commerciaux désormais impossible à atteindre.
La crise semble là. La crise est là. A Dubaï, l'hôtellerie a pris l'habitude de fonctionner avec un taux d'occupation de plus de 80% en moyenne. Il a été de 84% en 2008. Pour ce premier trimestre, les hôtels enregistrent une baisse considérable. Le taux d'occupation de la destination vacillerait entre 30 et 40% d'occupation.
«C'est lors des événements mondains que j'ai remarqué que la crise frappait de plein fouet Dubaï : Les endroits les plus courus de la ville sont beaucoup moins pleins qu'avant. La crise est mondiale. Certains medias s'acharnent sur Dubaï, mais ce sont les mêmes qui s'acharnaient contre elle avant la crise pensant que son modèle n'est pas viable…. Les gens ont profité énormément des avantages qu'offrait le modèle "dubaïote" avant la crise. Maintenant, on parle plus de la nouvelle loi fédérale qui empêche les compagnies de licencier des Emiratis, ce qui a une répercussion directe sur le licenciement des étrangers...», résume Selma.
Aujourd'hui, la question que se posent les observateurs autant qu'une large frange de ceux qui vivent à Dubaï est la suivante : Comment Dubaï, qui n'a connu que des années de faste et de croissance à deux chiffres, va-t-elle s'adapter à la morosité qui frappe?
«Dubaï affronte la crise. Elle l'affronte comme le reste du monde, à sa manière et même mieux. Combien même elle serait ruinée, la ville et ses infrastructures valent quelque chose. Les infrastructures et les ressources humaines autour d'elle sont réelles. Cela n'est pas du virtuel, même si la ville a littéralement flambé», résumera un observateur qui souhaite garder l'anonymat. Les plus pessimistes voient en chaque indice les prémisses de difficultés financières majeures pour Dubaï. Les uns la voient aliénée à Abu Dhabi qui aurait imposé un cahier de charges draconien pour venir à son secours. D'autres s'alarment devant les annulations de projets et les premiers licenciements. Les caisses sont vides et il n'y a plus de cash flow ! L'émirat va mal et l'immobilier s'écrase !».
Les spéculations sont ouvertes et les commentaires se déchaînent. Les licenciements sont repris en fanfare dans les medias étrangers. «Je ne peux comprendre que Dubaï déchaîne autant de haine. Je suis en colère contre ceux qui se font un plaisir de la voir s'effondrer», s'exclamera un jeune médecin vivant à Dubaï depuis de nombreuses années. Certains considèrent que Dubaï est la revanche des Arabes. La ville pour certains, et ils sont nombreux, redéfinit la notion du respect des cultures. «Dubaï, nous l'aimons et lui sommes reconnaissants. Dans cette ville, on ne nous traite pas de sale arabe, quand nous immigrons pour travailler!». Sans commentaires.
J'étais loin de me douter que c'est à Dubaï que l'on me tiendrait ce genre de commentaires. Vu d'ailleurs, le pays est perçu comme un Monopoly grandeur nature. Au fur et à mesure que je rencontre des gens qui y vivent paisiblement, je constate même un pseudo-nationalisme chez certains «expat».
Dubaï Game. Dubaï Play. Entre eux, les opportunistes résument Dubaï à «Do Buy». Par temps de crise, on ne vend plus, on n'achète plus et on en joue quasiment plus. La ville est down et le moral est morose. Les sujets qu'on évite sont nombreux : les licenciements, l'argent, les retards des chantiers,…On évite les sujets qui fâchent. On parle peu ou pas de demain.
«Ceux qui pensent que Dubaï est dissociable des Emirats Arabes Unis n'ont rien compris»
Certains murmurent que l'avenir est l'émirat d'à-coté, Abu Dhabi. L'émirat dévoile son jeu et affiche des prétentions dont il a largement les moyens. Il est l'un des pays les plus riches du monde et son fonds souverain s'élève à 875 billions de dollars. Même dans le rang des expatriés, certains louchent sur Abu Dhabi, un autre Dubaï résolument tourné vers la culture, le sport et l'événementiel. De colossaux investissements y sont disponibles et engagés. 13 000 chambres ont été annoncées, il y a quelques semaines, sur le salon du tourisme à Berlin, l'ITB et la compagnie aérienne «Ettihad», a participé pour la première fois cette année, au salon du tourisme de Moscou.
On y voit pousser des hôtels de luxe et se créer des plages paradisiaques. Abu Dhabi entend ajouter une dimension culturelle à son développement. La capitale y accueillera des extensions de musées (Louvre et Guggenheim), et l'université de la Sorbonne y a déjà ouvert une antenne. En sport, un Grand Prix de F1 offrira aussi un parc de loisirs, consacré à Ferrari, où les cadres fortunés et les touristes du monde entier pourront jouer les Schumacher, une fois la crise passée. «Ceux qui pensent que Dubaï est dissociable des Emirat Arabes Unis n'ont rien compris. Abu Dhabi est là, aussi pour Dubaï», résume ce même observateur. Les plus sceptiques observent le modèle et doutent de sa résistance.
Cet Eldorado du travail a aussi fonctionné comme une porte d'entrée à l'Arabie Saoudite, où beaucoup de compétences se sont vu débauchées et offrir des contrats en or pour quelques années de labeur dans le royaume. «En Arabie saoudite, il est beaucoup plus dur de s'épanouir et d'y rester. A Dubaï, tout est permis. On gagne de l'argent et en dépensons beaucoup. Y vivre coûte cher mais nous avons vécu quelque chose de fort. La ville nous a plongés dans l'euphorie des années durant. C'est à nous, aujourd'hui de la soutenir».
Dubaï est sans doute le fruit de la plus belle opération de ressources humaines de ces dernières décennies. Un «melting-pot» d'un genre nouveau, y serait-il né ? Les plus réfractaires précisent que Dubaï est un «meeting point», mais en aucun cas un «melting-pot». La ville est pour la région un poumon. «Tout le monde, tous les argents et tous les projets passent à Dubaï. C'est le lieu où il faut être, crise ou pas crise. Les opportunistes et affairistes reviendront dès qu'il fera meilleur. Nous nous y restons et nous l'aimons. God bless Dubaï».Voilà un commentaire sans appel.
Dubaï a, dans ses entrailles, les moyens financiers et humains pour trouver les sorties de secours aux périodes difficiles. Les matières grises du monde entier y sont recrutées à prix d'or. Les plus accros à Dubaï reconnaissent qu'il y est encore difficile de se faire des amis locaux et de pénétrer dans les familles. «La nouvelle génération de dubaïyotes évolue beaucoup et rapidement. Ils ont fait des études à l'étranger et reviennent au pays. La femme a dans la ville un rôle plus important. En cela, Dubaï change aussi». Autant croire en de jours meilleurs.
En attendant, Dubaï continue de s'étendre, les édifices entamés se construisent. Les milliers de grues continuent de balayer le ciel. Certains hôtels sont même détruits pour être reconstruits. Une troisième Palm sort de la lagune. «The world» est visible de «Borj Al Arab», «Dubaï Land» concurrencera «Disneyland». Le métro y fait ses premiers essais. La énième tour du monde est annoncée à coup de panneaux, pancartes et affiches publicitaires…
Plus de 900 des 1000 sociétés les plus importantes du monde sont présentes à Dubaï, la ville du futur. Abu Dhabi, celle de l'avenir. Les Emirats Arabes Unis sont-ils le pays de tous les possibles?
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