Les études d'ingénieurs sont devenues l'une des principales orientations universitaires des bacheliers tunisiens, ces dernières années. Le nombre de ces derniers ne cesse d'accroître dans les classes préparatoires pour atteindre 6.400 en 2008-2009 contre 5.000 en 2002. Ce nombre sera encore plus élevé à la prochaine rentrée universitaire, soit 7.500. Selon la TAP, le nombre d'admis dans les concours nationaux d'accès aux études d'ingénieurs, en juillet 2009, atteindrait les 3.400 candidats contre 3.168 en juillet 2008. Ce qui fait que le nombre des diplômés ingénieurs s'élève de plus en plus chaque année et devrait atteindre 7.000 à l'horizon 2011-2012 alors qu'il n'était que 4.510 en 2007-2008, dont 31% dans le secteur de l'informatique et des télécommunications et 16% dans le secteur agroalimentaire. D'ailleurs, la Tunisie comptait, en 2008, 43,7 ingénieurs diplômés pour 100.000 habitants contre 36,8 en 2006, écrit la TAP. Sur ce thème, un séminaire régional a été organisé, le 18 août 2009, pour traiter de la "Formation des ingénieurs : nouvelles tendances", en présence M. Lazhar Bououni, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, et M. Serge Degallaix, ambassadeur de France en Tunisie ainsi que des directeurs d'écoles françaises d'ingénieurs. Rappelons que la coopération française dans ce domaine s'est consolidée par la signature de plusieurs accords, à l'instar de celui entre l'Ecole nationale d'ingénieurs de Tunis (ENIT) et l'école française des techniques avancées (ENSTA). A souligner dans ce registre que la France accueille cette année 135 étudiants tunisiens ayant intégré les grandes écoles d'ingénieurs; et pas moins de 1.500 élèves ingénieurs poursuivent leurs études dans ce pays.