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Santé
Publié dans WMC actualités le 24 - 10 - 2009

Le secteur de la santé figure au cœur des priorités de l'Etat, compte tenu de son importance primordiale en termes de développement durable et de bien-être social. Le secteur a connu, depuis le Changement, un développement remarquable qui a embrassé tous les domaines dans les secteurs public et privé. Il en a résulté de nombreux acquis.
Amélioration des indicateurs de santé
Une espérance de vie à la naissance de 74,4%, contre 67,4 ans en 1987 ;
Un taux de mortalité infantile de 17‰ actuellement contre 51,4‰ en 1985.
Un taux de mortalité maternelle de l'ordre de 35,5 pour 100 mille naissances vivantes, contre 69 pour 100 mille naissances vivantes en 1994.
Un taux d'accès des femmes enceintes à une consultation prénatale de 96%, contre 72% en 1987 ;
Un taux de couverture des naissances en milieu hospitalier qui a atteint 96% ;
Une amélioration de la couverture médicale pour atteindre 1 médecin pour 865 habitants, contre 1 médecin pour 2110 habitants en 1987.
- Eradication de plusieurs maladies épidémiologiques telles que le choléra, la bilharziose, la coqueluche, le tétanos congénital et la myopathie (aucun enregistré depuis 1992), outre la maîtrise de plusieurs autres pathologies comme la varicelle ou la tuberculose ;
Accès de plus de 95% de la population aux prestations de santé à moins de 5 Km de leur domicile.
• Evolution des structures sanitaires dans les secteurs public et privé
Dans le but de rapprocher les prestations de santé de toutes les couches de la société et d'en assurer la disponibilité dans toutes les régions, les structures relevant du secteur de la santé se sont considérablement développés durant les vingt dernières années. Le nombre d'hôpitaux, centres et instituts hospitalo-universitaires est ainsi passé de 20 à 23, celui des hôpitaux régionaux de 22 à 33, celui des centres de santé de base de 1.359 à 2.085 et le nombre de lits dans les hôpitaux de 16.400 en 1987 à 18.851 en 2008.
Les structures de santé relevant du secteur privé se sont elles aussi développées, le nombre de cliniques et centres de soins spécialisés passant de 28 en 1987 à 116 en 2008 et celui de la capacité d'hospitalisation de 796 à 2747 lits.
Afin de promouvoir l'exportation des services de santé, un décret a été en outre promulgué en 2001 pour la création de structures sanitaires privées réservées exclusivement aux non résidents, suivi d'un texte portant exonération de la taxe sur la valeur ajoutée pour les malades non résidents (2005).
Par ailleurs, un ensemble de mesures avant-gardistes ont été décidées par le Chef de l'Etat le 5 septembre 2008 pour la promotion de l'exportation des services de santé.
• Le développement des services et des programmes préventifs
Les efforts dans le domaine des soins préventifs se sont poursuivis à travers le développement des prestations des services de santé et l'élargissement de la gamme des programmes préventifs, en particulier dans les domaines de l'hygiène du milieu et la protection de l'environnement, la médecine scolaire et universitaire et les soins de santé de base.
D'autre part, et afin de réduire le taux de mortalité maternelle et de développer le concept de santé reproductive à la faveur des progrès des sciences médicales aux plans tant national qu'international, il a été procédé, en 2001, à la mise en place d'une stratégie ayant pour objectif la réduction du taux de la mortalité maternelle, l'organisation du traitement de l'infertilité et l'assistance aux couples pour procréer, dans le cadre du respect des valeurs de la société et de l'éthique médicale.
Un centre national de pharmacovigilance a été également créé (1993) afin de limiter l'abus de recours aux médicaments et une loi promulguée (1998) pour lutter contre le tabagisme. Il en va de même pour la création d'une agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits (1999), du Centre national antidopage (2001), de l'Observatoire national des maladies émergentes et ré-émergentes (2008) et d'une unité de gestion par objectif pour la promotion de la santé mentale (2008).
• L'amélioration de la performance des structures sanitaires publiques
Afin de rapprocher les services du citoyen et améliorer l'équilibre régional et l'efficience des structures sanitaires publiques, des programmes spécifiques ont été mis en place à cet effet, dont le projet «population et santé familiale» qui se distingue par l'amélioration de la couverture du pays en centres de santé de base, le renforcement du plateau technique des hôpitaux de circonscription et des maternités périphériques, le projet d'«appui à la réforme de la gestion hospitalière», le développement des urgences médicales et la généralisation des unités d'hémodialyse dans toutes les régions, de manière à en porter le nombre à 32, avec une capacité d'accueil de 404 appareils d'hémodialyse.
Il a été en outre procédé, dans le cadre de cette même approche, à la création de pôles inter-régionaux dans certaines spécialités telle que la santé maternelle et infantile à Béja, Kasserine, Monastir et Kairouan, et de la psychiatrie à Jendouba, Gabès et Gafsa, outre l'engagement de la réalisation d'autres centres spécialisés en cardiologie et en cancérologie à Jendouba, Gabès et Gafsa.
Développement de la médecine de pointe
Dans le cadre de la démarche relative à la réalisation de l'autosuffisance dans les diverses disciplines médicales et de réduire autant que possible l'envoi de patients à l'étranger à des fins de soins (une centaine de patients par an actuellement, contre1152 en 1987), et afin de faire de la Tunisie un pôle d'exportation des services de santé, les résultats obtenus en matière de développement de la médecine de pointe ont consisté en :
- la création de plusieurs structures et services à l'instar du Centre national de promotion de la greffe d'organes, du Centre national de greffe de la moelle osseuse, du Centre de médecine d'urgence de traumatologie et des grands brûlés à Ben Arous, du Centre de néonatalogie à Monastir, du Centre national de transfusion sanguine, du Laboratoire national de contrôle des médicaments, du Service de chirurgie thoracique à l'Ariana, du Service de chirurgie cardiovasculaire à la Rabta, outre les services de néonatalogie à Tunis, Sousse et Sfax, les services de carcinologie à Sousse et Sfax et le service des maladies héréditaires et génétiques à l'hôpital Charles Nicolle à Tunis.
- Le développement de l'activité de greffe d'organes de façon évolutive (cornée, reins, cœur, foie, moelle osseuse, membres…).
- L'introduction de nouvelles technologies médicales et techniques de pointe grâce aux compétences médicales nationales et leur coopération efficace avec les équipes médicales étrangères;
- Le développement de la production locale des médicaments sur le plan quantitatif et qualitatif, ce qui a permis de couvrir 49% des besoins du pays en médicaments contre 7% seulement en 1987.
- Le renforcement des moyens techniques et humains dans le domaine de la sécurité transfusionnelle du sang et de ses dérivés.
Il a été aussi procédé, depuis, le Changement, au renforcement des équipements médicaux lourds (Scanners, imagerie par IRM et autres).
Promotion des ressources humaines
Les efforts se sont conjugués, depuis le Changement, en vue de promouvoir les ressources humaines des secteurs public et privé. Le nombre de médecins est ainsi passé de 1800 en 1987 à 12 mille en 2008, celui des dentistes de 320 à 2.400 et celui des pharmaciens de 700 à 3050, sans compter la progression des effectifs de cardes paramédicaux, au cours de la même période, de 20.300 à 41.000.
Les médecins spécialistes représentent 48% de l'ensemble des médecins.
En 1995, des encouragements spécifiques ont été institués au profit des médecins spécialistes tunisiens désireux de travailler dans le secteur public dans des régions classées prioritaires. D'autres mesures incitatives s'y ont ajoutées en 2008. Un nouveau programme de recyclage des cadres de santé a été en outre mis en œuvre des les domaines de la gestion, de l'économie de santé et de l'évaluation, en partenariat avec l'Ecole nationale d'administration.
Réforme du financement du secteur de la santé
Il y a lieu de citer, à ce propos :
L'augmentation de la participation des caisses de sécurité sociale au budget du ministère de la santé publique (depuis 1995).
La rationalisation de la contribution des usagers des établissements de santé publics au coût des prestations de santé afin de l'adapter à l'évolution du coût de soins ;
La prise en charge par les caisses de sécurité sociale des frais de soins de certaines maladies et certaines explorations médicales (depuis 1996) des affiliés dans le secteur privé dans le cadre de protocoles d'accord bilatéraux.
La prise en charge par les caisses de sécurité sociale des frais de soins de leurs affiliés dans le secteur public dans le cadre d'un processus de facturation mis en place en première étape dans les hôpitaux universitaires (depuis 1996) puis dans les hôpitaux régionaux (depuis 1999).
La révision des conditions d'octroi des cartes de soins et du bénéfice des tarifs réduits et de la gratuité des soins dans les structures sanitaires publiques (au cours de l'année 1998).
Le renforcement du budget du ministère de la santé publique qui passe de 188 millions de dinars en 1987 à 1.317 MDT en 2009.
A la faveur de l'intérêt constant porté au développement de secteur de la santé publique, la Tunisie a pu réaliser des performances très remarquées en la matière, ce qui lui a valu de se voir décerner, en 1996, la médaille d'or «Santé pour tous» de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en la personne du Président Zine El Abidine Ben Ali.
Il convient aussi de relever que la Tunisie est l'un des rares pays qui ont réalisé l'objectif «Santé pour tous avant la fin de l'année 2000», tel que recommandé par l'OMS.
(Source : ministère de la Santé publique)


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