Atteindre les 85 milliards de m3 de gaz exportés dans les années 2013/2014 -contre 62 milliards actuellement-, c'est l'ambition des autorités algériennes. Et c'est le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil, qui précise, selon le site web www.romandie.com/infos/news2/091110094209.2u4l9ewx.asp : "Des efforts exceptionnels ont été consentis dans les années 2000 pour la production de pétrole et maintenant nos efforts sont dirigés sur celle de gaz, dont d'importantes découvertes ont été faites, pour augmenter les exportations à 85 milliards de m3 dans les années 2013/2014". Mais cela pourrait se faire au détriment du pétrole, même si M. Khelil a affirmé que son pays respectera le quota de production de pétrole que lui a fixé l'Opep, à savoir 1,2 million de barils/jour. A ce sujet, et toujours selon notre source, le ministre de l'Energie et des Mines a souligne que "nous avons appliqué cette décision en réduisant notre production de 200.000 barils/jour", en soulignant que "le prix du brut est passé de 30 dollars le baril en décembre 2008 à près de 80 dollars actuellement". Par ailleurs, et comme webmanagercenter.com l'a souvent écrit, nos voisins de l'ouest tentent également de se diversifier avec les énergies solaire et nucléaire (une centrale nucléaire tous les cinq ans à partir de 2020, a affirmé M. Khelil), pour ne pas dépendre que du pétrole. Ils sont très intéressés par le projet Desertec, initié par un consortium allemand.