Tunisie : Atuge : Meet The «City» Samedi 21 novembre, la City de Londres a accueilli le dernier round du marathon atugéen dont le forum se déroule en trois épisodes, d'abord à Paris, ensuite à Tunis et enfin, depuis trois ans, à Londres. La communauté atugéenne basée à Londres a pris de l'ampleur et justifie largement la tenue de cette manifestation. Petit changement au programme, l'Atuge, qui déclinait jusque-là son thème unique aux couleurs locales de chaque capitale, a dérogé lors de son terminus londonien. En effet, le thème de 2009 était inspiré des réalités du moment et se penchait sur la «nouvelle donne» induite par la crise et étudiait «les nouvelles stratégies» des Etats et des entreprises. A Londres, le comité d'organisation a jugé plus opportun de servir la promotion de la place financière de Tunis. Dans l'intervalle, deux faits majeurs étaient intervenus. Le pays a, d'abord, institué un compartiment de marché pour les non-résidents. Et, il y a eu également le premier coup de pioche pour le port financier international de Tunis. Et l'Atuge a focalisé sur la question d'autant que nos amis anglais de UK investors ont dépêché leur principal wayfarer, Philippe Gautier, chez nous au début du mois d'octobre dernier, pour une première visite de consultations. Webmanagercenter l'avait d'ailleurs interviewé à cette occasion. Philippe Gautier était l'invité de l'Atuge à Londres et a participé au forum par une communication dont le ton était au moins prometteur. CJD : De l'énergie, à tout va Le nouveau bureau du CJD démarre sur les chapeaux de roues. Lundi 23 octobre, il organisait à Tunis une conférence internationale sur les énergies renouvelables. L'initiative est opportune, à la veille du sommet de Copenhague prévu pour le 7 décembre. Elle est aussi, utile. CJD est parmi les porte-voix des organisations qui veulent faire entendre leurs doléances à ce forum planétaire où les pays émergents souhaitent que soient prises en considération leurs positions. L'énergie, c'est le moteur d'un nouvel ordre économique mondial si jamais celui-ci devait voir le jour. Desertec, la centrale électrique solaire dans le Chott Jerid, projet tuniso-allemand, outre le pari technologique formidable qu'elle représente, est un exemple sublime de partenariat entre nations. C'est également un projet qui nous fait rentrer de plain-pied dans le marché international de l'énergie, domaine réservé jusque-là aux pays producteurs de pétrole et aux grands consommateurs. Cela sert d'autant notre insertion à l'économie mondiale. Le «soleil en barres», c'était une fiction. On s'en servait pour le tourisme, désormais il va pouvoir faire carburer notre potentiel de développement. Il y a en effet matière à électriser nos énergies de croissance. Aïd El Kébir. La fête des Pères ? Cette fête religieuse, on l'a voulu conviviale, pour réunir la grande famille. Comprenez la famille étagée, grands parents, parents intermédiaires et petits-enfants. Celle-ci se trouve un peu dispersée car malmenée par le modèle de la famille nucléaire. Et on l'a voulu festive, parce qu'on offre la possibilité aux enfants de faire de la corrida ou du rodéo, c'est selon le profil du quartier de résidence, avec le mouton sacrificiel avant de le monter sur l'autel. Suivra alors un fastueux méchoui islamique, dont on fait un beau concours rabelaisien car les Tunisiens redoublent d'appétit à cette occasion. Aïd El Idha est aussi une circonstance pour renouveler le cheptel. Un million de ménages tuent le mouton et c'est une façon de consommer notre moisson ovine, au prix fort. Cette fête religieuse a un impact bénéfique considérable sur la population rurale qui assure l'essentiel de la reproduction du cheptel. Malgré les importations, les populations pastorales, outre qu'elles peuvent se maintenir chez elles et échapper aux affres de l'exode rural, perpétuent la demande pour les élevages de nos régions réputées pour leurs pâturages sains et goûteux qui confèrent une belle saveur aux viandes de Sidi Bouzid et d'ailleurs. C'est une jolie revanche pour nos régions. Aid EL Idha est également une fête de recueillement car l'épisode originel donne plus à réfléchir, aujourd'hui. Le fils obéissant qui ne discute pas la volonté du père, c'est tout de même une belle leçon de discipline sur laquelle il serait bien de revenir par ces temps où la progéniture est davantage gagnée par l'entêtement. Abraham, quel père heureux ! Et des enfants comme Ismaïl, j'en prendrais treize à la douzaine. Rendez la monnaie Et voilà votre ticket Monsieur. Mais il manque le reste mademoiselle. Désolé, je manque d'appoint. Qui d'entre nous n'a pas vécu cette scène désarmante à la caisse d'un super/hyper marché. «Plumer le client», c'est tout ce qui nous vient à l'esprit. La petite pièce qui a manqué ne nous ruinera pas mais elle entretient l'amer sentiment qu'on est pigeonné, et ça laisse un goût extrêmement désagréable. La grande distribution devrait veiller à garnir ses caisses, les bons comptes font les bons amis ou alors qu'ils arrondissent par défaut, arrondissant au plus bas nous faisant cadeau de ces précieux millimes. La sagesse populaire dit que les petits ruisseaux